Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Affaire Irani - Sit-in et manifestations dans les universités Mobilisation estudiantine pour réclamer l’identification et le châtiment des meurtriers

Sit-in et manifestations se poursuivent pour condamner l’assassinat du cadre FL Ramzi Irani et réclamer le châtiment de ses meurtriers. C’est dans ce cadre que s’inscrit le sit-in organisé hier sur le campus de l’Université Notre-Dame de Loueizé, à l’appel du Club pour le dialogue. Premier à prendre la parole, M. Souheil Matar, directeur général des Relations publiques de l’université, a condamné l’« odieuse tragédie ». « L’université, son recteur, son administration, ses professeurs et ses étudiants appellent instamment les services sécuritaires de l’État à n’épargner aucun effort en vue d’élucider les mobiles de ce crime et d’en châtier les coupables », a-t-il ajouté. L’étudiant Moussa Khoury a ensuite parlé, au nom de la base Kataëb, de la signification de la résistance et de l’impact de l’assassinat de Irani sur les jeunes, insistant sur la nécessité « de resserrer les rangs et d’œuvrer pour un Liban souverain, libre et indépendant ». Un autre étudiant, Marc-Antoine Zabbal, président du Club des relations internationales, a averti les responsables que « les Libanais sont un peuple opiniâtre dont le destin est de poursuivre la lutte et la résistance pour leur pays ». Quant à l’étudiant Georges Torbey, président du Club pour le dialogue, il a insisté sur l’importance et la nécessité de la résistance. Le discours des Forces libanaises a été prononcé par Ramzi Irani lui-même, à travers la diffusion d’une déclaration faite à l’occasion de la victoire des FL aux élections estudiantines de l’Université libanaise. D’autre part, les étudiants des Forces libanaises ont distribué hier le communiqué suivant : « Il a dit non à la tyrannie et à la persécution depuis que tout s’est écroulé autour de lui, de ses enfants et de ses compagnons, et depuis que la patrie est devenue pour lui le siège de la répression, de l’obscurité et de la peur, et qu’elle ne dépasse plus la surface d’une cave, d’un cachot ou ... du coffre d’une voiture. Il a voulu utiliser le verbe pour préserver une patrie qui s’est transformée en un butin que se disputent les faibles et les traîtres, et en une prison destinée aux braves et aux héros ». Par ailleurs, les étudiants de la Lebanese American University (LAU) ont organisé une messe de requiem pour le repos de l’âme de Ramzi Irani. Dans son sermon, le père Antoine Saab a assuré que « Ramzi est mort en martyr, car il défendait une cause et qu’il parlait toujours en toute franchise. N’ayez donc pas peur et prenez exemple sur lui car le martyre pour le droit et la liberté est un martyre dans la dignité ». « Ramzi a refusé d’obtempérer aux ordres et nous prions le Seigneur d’accorder à sa famille et à ses camarades la force de poursuivre sa mission », a conclu le père Saab. Les députés des Assises de Kornet Chehwane adressent une interpellation au gouvernement Les députés des Assises de Kornet Chehwane ont adressé hier une interpellation au gouvernement sur la dégradation de la situation sur le plan de la sécurité. L’interpellation, signée par les députés Élias Skaff, Pierre Gemayel, Nayla Moawad, Nassib Lahoud, Mansour Ghanem el-Bone, Antoine Ghanem, Boutros Harb, Salah Honein et Farès Souhaid, déplore que, malgré les sacrifices considérables imposés aux Libanais pour l’entretien de services militaires et sécuritaires chargés du maintien de l’ordre, « le résultat n’a pas été à la hauteur des sacrifices, car le rôle des services s’est limité à la protection du régime au point de susciter des désaccords entre certains pôles de l’Exécutif autour des atteintes aux libertés publiques garanties par la Constitution ». Les députés rappellent que leur précédente interpellation adressée au lendemain des violences policières du 7 août 2001 est restée sans « réponse convaincante » et qu’aucune mesure disciplinaire n’a été prise à l’encontre des responsables. L’interpellation déplore ensuite la prolifération des permis de port d’armes et la transformation des camps de réfugiés palestiniens en autant d’îlots sécuritaires où l’État s’est avéré « honteusement » impuissant à arrêter les meurtriers des quatre juges abattus en plein prétoire à Saïda. Tout cela, poursuit l’interpellation, « porte atteinte au prestige de l’État et encourage les fauteurs de trouble ». « Le pays a connu récemment une vague d’actes criminels excessivement graves qui a débuté avec l’assassinat de l’ancien ministre Élie Hobeika et s’est terminée avec le rapt et le meurtre de l’ingénieur Ramzi Irani », conclut l’interpellation.
Sit-in et manifestations se poursuivent pour condamner l’assassinat du cadre FL Ramzi Irani et réclamer le châtiment de ses meurtriers. C’est dans ce cadre que s’inscrit le sit-in organisé hier sur le campus de l’Université Notre-Dame de Loueizé, à l’appel du Club pour le dialogue. Premier à prendre la parole, M. Souheil Matar, directeur général des Relations...