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Universités Colloque international sur la traduction(photo)

C’est en marge de la 43e assemblée générale de la Conférence internationale permanente d’instituts universitaires de traducteurs et interprètes (CIUTI) qu’a eu lieu hier mercredi, à l’amphithéâtre Pierre Y. Aboukhater (USJ, campus des sciences sociales), un colloque international intitulé « La traduction en partage ». Organisé en collaboration avec l’École de traducteurs et d’interprètes de Beyrouth (Etib) de l’USJ, cet événement a été placé sous le haut patronage du ministre de la Culture, Ghassan Salamé. Premier à prendre la parole, M. Henri Awaiss, directeur de l’Etib, a rappelé l’histoire de l’Etib, fondée en 1980 et première école de traduction du monde arabe à être reconnue comme membre de la CIUTI. Devant un parterre formé de directeurs, de délégués d’instituts et d’écoles de traduction, M. Awaiss a notamment insisté sur l’importance de la traduction « pour nous dans ce petit pays, dans cette région de turbulence, où elle devient, pareille à notre quotidien, un exercice d’équilibre et de rigueur ». Suite à cette allocution, le recteur de l’USJ a remis au président de la CIUTI, M. Martin Forstner, la médaille de l’USJ. À son tour, M. Forstner a remis au nom de la CIUTI un plateau en argent au recteur de l’USJ, ainsi qu’un plateau-souvenir à chacun des anciens directeurs de l’Etib, MM. les professeurs René Chamussy et Jarjoura Hardane. « Le verbe est toujours entre nous et s’il ne peut unir, il sépare cruellement », a affirmé Mme Hannelore Lee-Jahnke, officier de liaison entre la Fédération internationale des traducteurs (FIT) et la CIUTI, en mettant l’accent sur la pertinence du choix de l’intitulé du colloque. Le partage est au centre de l’activité pédagogique et doit avoir lieu en cours de formation entre l’enseignant et l’apprenant, a-t-elle fait remarquer. M. Salamé a évoqué pour sa part « la particularité linguistique du Liban » et le rôle important assumé par les traducteurs dans un monde où le partage des mots est une nécessité. C’est sur les thèmes de « La traduction comme moyen pour le dialogue culturel », et de l’importance de la terminologie pour l’enseignement et l’essor des sciences dans le monde arabe que sont intervenus, tour à tour, Salwa Sanioura Baassiri et Ahmad Chafic el-Khatib, respectivement secrétaire générale de la commission nationale de l’Unesco et terminologue. L’intervention de M. Hardane, qui est également doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines, a montré d’une part comment la traduction ne peut être que « partage des notions », en soulignant par ailleurs que ce partage tient à un « équilibre entre l’universel et le particulier ».
C’est en marge de la 43e assemblée générale de la Conférence internationale permanente d’instituts universitaires de traducteurs et interprètes (CIUTI) qu’a eu lieu hier mercredi, à l’amphithéâtre Pierre Y. Aboukhater (USJ, campus des sciences sociales), un colloque international intitulé « La traduction en partage ». Organisé en collaboration avec l’École de...