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Beyrouth estime n’avoir pas été informé des huit conditions de Sharon

Selon des sources responsables rapportées par notre correspondant au palais Bustros Khalil Fleyhane, le Liban n’a reçu, officiellement, aucune information au sujet des huit conditions posées par le Premier ministre israélien Ariel Sharon pour une participation de la Syrie à une conférence de paix sur le Proche-Orient. Aucun grand pays ou aucune organisation internationale n’ayant apporté un quelconque élément au Liban, ce dernier éviterait de commenter, publiquement, cette dernière prise de position sharonienne. Ces mêmes sources estiment par ailleurs qu’Ariel Sharon essaie, de nouveau, de semer la discorde entre Washington et Damas en prétendant que le transfert d’armes à partir de l’Iran pour le Hezbollah via la Syrie a repris. Elles ajoutent d’ailleurs que les huit conditions de Sharon (retrait syrien du Liban, désarmement du Hezbollah, déploiement de l’armée libanaise à la frontière, etc.) ne sont pas nouvelles, que cela fait bien longtemps qu’il les répète, exhortant l’Administration US, depuis sa première visite à Washington en tant que Premier ministre, de faire pression sur la Syrie en ce sens. Et que Beyrouth et Damas ont déjà adressé leurs réponses à ce sujet auprès de Washington.
Selon des sources responsables rapportées par notre correspondant au palais Bustros Khalil Fleyhane, le Liban n’a reçu, officiellement, aucune information au sujet des huit conditions posées par le Premier ministre israélien Ariel Sharon pour une participation de la Syrie à une conférence de paix sur le Proche-Orient. Aucun grand pays ou aucune organisation internationale...