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Actualités - CHRONOLOGIE

TÉLÉPHONIE MOBILE - Le Conseil supérieur de la privatisation se réunira encore une fois cette semaine Les commissions approuveraient aujourd’hui le projet sur l’octroi de licences(photos)

Aussitôt scellée l’entente entre les présidents Émile Lahoud et Rafic Hariri au sujet de la privatisation du secteur de la téléphonie mobile, le Législatif et l’Exécutif ont commencé à mettre les bouchées doubles pour clore au plus vite ce dossier, sur le plan juridique en particulier. Le président de la Chambre, Nabih Berry, a reçu hier, au siège de l’Assemblée, le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, en prévision de la réunion que tiendront ce matin les commissions mixtes des Finances, de l’Administration et de la Justice, de l’Information et des Télécommunications. Selon des sources parlementaires, M. Berry s’est dit satisfait de son entretien avec M. Cardahi. Il a ajouté devant ses visiteurs : « Les réunions du Conseil supérieur de la privatisation et des commissions parlementaires mixtes visent toutes les deux à régler définitivement le problème du réseau cellulaire conformément à l’intérêt public ». Les commissions se réuniront aujourd’hui pour approuver le projet de loi autorisant le gouvernement à octroyer deux licences pour l’exploitation du réseau cellulaire. Les milieux proches de M. Berry ont en outre indiqué qu’il n’est pas question de « compromis » au sujet de ce dossier. « L’accord auquel ont abouti les responsables au pouvoir préserve les droits de l’État », ont-ils souligné. La commission de l’Administration et de la Justice a approuvé de son côté les deux projets de loi concernant l’ouverture de deux comptes bancaires, l’un consacré à la gestion de la dette publique, et l’autre aux produits de la vente des différents secteurs destinés à être privatisés. Siniora veut « des résultats positifs » À cette occasion, et au terme de la réunion à laquelle il a notamment participé, le ministre des Finances Fouad Siniora a déclaré qu’en définitive, « il y a des règles techniques de privatisation que fixe la banque (HSBC) chargée d’élaborer une étude sur la question ». Et de conclure : « Nous cherchons à obtenir des résultats positifs. Nous devons donc établir une nette distinction entre les futilités politiciennes et le processus de privatisation ». Par ailleurs, réuni hier soir sous l’égide du Premier ministre Rafic Hariri au Grand Sérail, le Conseil supérieur de la privatisation a décidé de tenir une deuxième réunion au cours de cette semaine (samedi, selon certains sources informées). Les ministres participant à la réunion ont demandé au représentant de la HSBC, auteur du rapport sur le dossier de la téléphonie mobile, de répondre à certaines questions concernant par exemple les conditions techniques à remplir si l’on veut respecter les délais fixés (31 juillet et 31 août) pour l’adjudication du secteur. D’ici à la fin de la semaine, la banque doit donc fournir les réponses adéquates aux membres du Conseil de la privatisation. Celui-ci soumettrait à son tour un rapport définitif sur la question au Conseil des ministres qui doit se réunir à cette fin la semaine prochaine. Ont participé aux concertations d’hier, mis à part M. Hariri, les ministres Fouad Siniora, Bassel Fleyhane, Samir el-Jisr, Ali Kanso et Jean-Louis Cardahi, les délégués de la HSBC, Karim Soueid et Salim Meouchi, le conseiller juridique pour les opérations de privatisation, l’avocat Camille Abou Sleiman, ainsi que le secrétaire général du Conseil, Ghazi Youssef. FTML insiste sur la transparence de ses comptes La société FTML (propriétaire du service Cellis) a publié hier un communiqué dans lequel elle dément les « accusations (...) selon lesquelles elle refuserait l’accès à ses comptes à des contrôleurs envoyés par les ministres concernés ». Et de préciser à ce sujet que « FTML a demandé aux différents ministres qui se sont succédé aux Télécommunications (...), de nommer des auditeurs internationaux pour vérifier ses comptes ». Le communiqué affirme en outre que la société « règle mensuellement la part de l’État et de ses revenus, et ce sur base de relevés de compte détaillés envoyés au ministère des Télécommunications ». Or FTML note que le ministère a « toujours reçu tous les relevés (...), sans pour autant formuler d’objections quant à leur contenu ». Selon le même communiqué, non seulement « les comptes de FTML sont annuellement vérifiés par la société d’audit internationale Ernst and Young ainsi que par la société libanaise Semaan Gholam and Co.», mais, « par souci de clarté et de transparence vis-à-vis de l’opinion publique, FTML publie annuellement son bilan dans la presse libanaise ». « Elle n’a jamais reçu aucune objection officielle sur le contenu de ces bilans », ajoute le communiqué.
Aussitôt scellée l’entente entre les présidents Émile Lahoud et Rafic Hariri au sujet de la privatisation du secteur de la téléphonie mobile, le Législatif et l’Exécutif ont commencé à mettre les bouchées doubles pour clore au plus vite ce dossier, sur le plan juridique en particulier. Le président de la Chambre, Nabih Berry, a reçu hier, au siège de l’Assemblée,...