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Actualités - CHRONOLOGIE

Sécurité - Deux graves secousses à Beyrouth à quelques heures d’intervalle Le drame Irani finit dans l’horreur(photos)

Il est des coïncidences pour le moins troublantes. Le Liban, que ses dirigeants s’évertuent, depuis longtemps, à dire sûr et parfaitement guéri de ses vieux démons, a renoué hier avec des pratiques qu’on espérait dépassées. Quelques heures seulement ont séparé l’attentat qui a coûté la vie au fils du chef palestinien Ahmed Jibril de la découverte du corps sans vie de Ramzi Irani, le militant FL disparu il y a deux semaines. En apparence, les deux incidents n’ont aucun lien entre eux, mais comme l’a souligné Walid Joumblatt, à l’issue d’un entretien en soirée avec Nabih Berry, « des signes d’insécurité commencent à apparaître ». Observant une similitude entre l’attentat contre Jihad Jibril et celui dans lequel Élie Hobeika avait trouvé la mort, il y a près de quatre mois, M. Joumblatt a noté que « certaines personnes, qu’elles relèvent ou non des services de sécurité, sont en train de jouer avec le feu », et estimé qu’à ce jeu « tout le monde périra ». Ainsi donc, le drame de Ramzi Irani, 36 ans, père de deux enfants, s’est achevé hier dans l’horreur, rue de Caracas, où son corps décomposé a été retrouvé dans le coffre de sa voiture. Selon une première estimation du médecin-légiste, la mort remonte à une dizaine de jours. Une personne a été interpellée pour les besoins de l’enquête sur cette affaire, a indiqué en soirée le procureur général Adnane Addoum. La disparition du cadre estudiantin FL, qui travaillait comme ingénieur chez Total, avait occupé ces deux dernières semaines les devants de la scène, plusieurs responsables politiques se demandant comment un homme pouvait ainsi s’évaporer en plein jour à Beyrouth sans que les services de sécurité puissent trouver de réponse. Aujourd’hui, le mystère demeure entier. Page 4
Il est des coïncidences pour le moins troublantes. Le Liban, que ses dirigeants s’évertuent, depuis longtemps, à dire sûr et parfaitement guéri de ses vieux démons, a renoué hier avec des pratiques qu’on espérait dépassées. Quelques heures seulement ont séparé l’attentat qui a coûté la vie au fils du chef palestinien Ahmed Jibril de la découverte du corps sans vie...