Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

DOSSIER RÉGIONAL - Amr Moussa attendu vendredi à Beyrouth Hariri : Le vote du Likoud montre que le problème vient d’Israël

Le chef du gouvernement, Rafic Hariri, a estimé hier que le vote du Likoud, le parti du Premier ministre israélien Ariel Sharon (droite), contre la création d’un État palestinien, prouvait que les obstacles à la paix venaient d’Israël et non pas des pays arabes. «Le vote du Likoud montre que le problème est du côté israélien, pas du côté arabe », a déclaré M. Hariri à des journalistes qui l’interrogeaient sur l’adoption dimanche par le comité central du Likoud d’une résolution excluant la création d’un État palestinien à l’ouest du Jourdain. « C’en est même une preuve indubitable », a ajouté le Premier ministre. Le ministre syrien des Affaires étrangères, Farouk el-Chareh, avait affirmé lundi à Baabda que le vote du Likoud allait empêcher M. Sharon d’agir en faveur de la paix. M. Chareh était venu au Liban informer les responsables libanais des résultats du sommet tripartite qui avait regroupé, samedi dernier à Charm el-Cheikh, les présidents égyptien, Hosni Moubarak, et syrien, Bachar el-Assad, ainsi que le prince héritier d’Arabie saoudite, Abdallah ben Abdel-Aziz. Au cours de ce sommet, la Syrie s’était associée à une déclaration commune condamnant « toutes les formes de violence » au Proche-Orient. M. Chareh avait également examiné avec les dirigeants libanais les développements dans la région et les préparatifs de la première réunion officielle du Comité spécial pour l’initiative arabe de paix, prévue à Beyrouth samedi prochain. Ce comité, qui regroupe neuf ministres arabes des Affaires étrangères, notamment ceux des pays directement concernés par le conflit israélo-arabe (Palestine, Syrie, Liban, Égypte et Jordanie), avait été créé à la clôture du sommet arabe de Beyrouth, en mars dernier, pour promouvoir l’application du plan présenté par le prince Abdallah d’Arabie saoudite, et entériné par le sommet. Ce plan prévoit une normalisation totale des relations avec Israël en échange de la restitution de tous les territoires arabes occupés. Au palais Bustros, on indiquait hier que le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, qui fait partie du comité, est attendu à Beyrouth vendredi. Selon une source diplomatique citée par notre correspondant au ministère des Affaires étrangères Khalil Fleyhane, M. Moussa a demandé à être reçu individuellement par le président de la République, Émile Lahoud, par M. Hariri et par le président de la Chambre, Nabih Berry, parallèllement aux audiences qui seront accordées par les trois présidents à tous les membres du comité collectivement. Le comité doit d’abord se réunir de manière informelle vendredi soir, puis ses membres se retrouveront officiellement au cours d’une séance unique samedi. Aucune indication n’a été donnée jusqu’ici sur les décisions que pourrait prendre le comité. Selon la même source diplomatique, la réunion a été décidée pour complaire au Liban qui, parce qu’il est président en exercice du sommet arabe, avait boudé, au même titre que la Syrie, une première réunion informelle tenue la semaine dernière au Caire.
Le chef du gouvernement, Rafic Hariri, a estimé hier que le vote du Likoud, le parti du Premier ministre israélien Ariel Sharon (droite), contre la création d’un État palestinien, prouvait que les obstacles à la paix venaient d’Israël et non pas des pays arabes. «Le vote du Likoud montre que le problème est du côté israélien, pas du côté arabe », a déclaré M. Hariri...