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Actualités - CHRONOLOGIE

CONFLIT SOCIAL - Les grévistes menacent de durcir leur mouvement À l’EDL, la solution réside dans l’article 11 de la CNSS

Les employés et les ouvriers de l’EDL ont poursuivi hier une grève entamée mardi, pour protester contre le refus du ministère des Finances de reconduire un contrat d’assurance médicale dont ils bénéficient, ainsi que les salariés à la retraite, au nombre d’un millier environ. Les ministres du Travail et de l’Énergie ont sondé hier le Premier ministre Rafic Hariri au sujet d’un compromis possible pour mettre fin à la grève. Toutefois, aucun rendez-vous n’avait encore été accordé, en début de soirée, à la direction du syndicat des employés et des ouvriers ou au président de la CGTL. Ces derniers proposent, comme issue au conflit social, l’entrée en application sans délai de l’article 11 de la Caisse nationale de sécurité sociale, qui prévoit l’adhésion volontaire des Libanais à la caisse. Une telle possibilité, estiment les grévistes, permettrait aux retraités de l’EDL de jouir non seulement d’une couverture hospitalisation, mais d’un droit de remboursement des médicaments et des frais d’actes médicaux, que ne couvre pas la police d’assurance privée qu’ils réclament. Le président des employés et des ouvriers de l’EDL Émile Geha, a tenu une conférence de presse, hier, pour exposer les motifs du mouvement de grève déclenché après la décision unilatérale du ministère des Finances de ne pas reconduire le contrat d’assurance dont jouissaient les salariés ainsi que les anciens salariés à la retraite, bien que le ministre de l’Énergie Mohammed Abdel Hamid Beydoun l’ait approuvé. Le coût gobal du contrat d’assurance s’élève, selon les milieux des grévistes, à environ 2,8 millions de dollars, desquels il faut déduire les cotisations des salariés et des retraités. Au nombre de 2 500, ces salariés réclament le respect d’une série de droits acquis dont on cherche, apparemment, à les priver. Ces revendications portent sur : – le paiement des frais de déplacement de 6 000 livres par jour de travail récemment approuvés en Conseil des ministres et entrés en vigueur dans les établissements publics soumis aux dispositions du code du travail à partir de janvier 2002 ; – le paiement des heures supplémentaires des quatres dernières années (1999-2000) ainsi que les indemnités de tenue et de repas. – le paiement du forfait convenu après l’abolition de la tarification spéciale dont ils bénéficiaient. Une clause arbitrale avait décidé le paiement d’un forfait de 125 000 livres par mois et l’équivalent d’un échelon supplémentaire, en contrepartie de l’abolition de leur privilège. Toutefois, convenu en 2001, cet accord n’est toujours pas entré en application. En cas d’impasse, les salariés menacent de durcir leur mouvement. Ainsi, ils pourraient, à partir de ce samedi, ne plus effectuer du tout de réparations en cas de panne, alors que pour le moment, ils parent encore à ce qu’ils nomment des « défauts fugitifs », comme des branches qui touchent des câbles électriques et provoquent des pannes réparables à partir de tableaux de commande. Par ailleurs, la grève, a averti hier Émile Geha, pourrait même affecter les unités de production, entraînant des pénuries de courant et donc un rationnement. Remous, après une panne prolongée à Marjeyoun Les habitants de plusieurs villages du Liban-Sud, mécontents d’une coupure prolongée de l’électricité dans leurs villages, ont menacé hier de couper la route Sultanieh-Bint Jbeil, au cas où la panne qui les prive du courant n’est pas réparée. Accompagnés de leurs moukhtars, plusieurs dizaines d’habitants des villages de Sawwané, de Kherbet Selm, de Touline, de Kabrikha et de Majdel Selm, dans le caza de Marjeyoun, se sont rassemblés près du poste de transformation de Sultanieh pour protester contre une situation devenue intenable.
Les employés et les ouvriers de l’EDL ont poursuivi hier une grève entamée mardi, pour protester contre le refus du ministère des Finances de reconduire un contrat d’assurance médicale dont ils bénéficient, ainsi que les salariés à la retraite, au nombre d’un millier environ. Les ministres du Travail et de l’Énergie ont sondé hier le Premier ministre Rafic Hariri au...