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Actualités - CHRONOLOGIE

L’ensemble des forces politiques appelle le pouvoir à retrouver l’ingénieur FL Toujours pas de traces de Ramzi Irani, trois jours après sa disparition

Voici déjà plus de trois jours que l’ingénieur Ramzi Irani, 35 ans, membre des Forces libanaises (FL, dissoutes), a disparu sans laisser de traces alors qu’il se rendait de son lieu de travail, rue Clemenceau, à Achrafieh où il devait fêter l’anniversaire de sa petite fille, selon les informations recueillies jusqu’à présent sur cette affaire. Celle-ci a pris encore plus d’ampleur hier, surtout que plusieurs personnalités politiques n’écartent pas la possibilité d’un « enlèvement politique », et ce malgré les affirmations du procureur général de la République près la Cour de cassation, Adnane Addoum, selon lesquelles Irani n’est pas détenu par les services libanais. L’étonnement est d’autant plus grand que l’ingénieur FL semblait être connu pour sa modération. L’ensemble des comités des ingénieurs des forces politiques libanaises a stigmatisé hier, dans un communiqué commun, la disparition de Irani, qui constitue « une violation flagrante de la Constitution libanaise, des libertés publiques, de l’ensemble des pactes internationaux et des droits de l’homme », appelant « les autorités, les services de sécurité et la police judiciaire à déployer leurs efforts le plus rapidement possible pour éclaircir les circonstances de cet incident qui rappelle les sombres heures de la guerre du Liban ». Le communiqué, signé par le Bloc national, le Parti socialiste progressiste, le Courant patriotique libre, le Parti national libéral, le courant du Futur, le Parti communiste libanais, les Forces libanaises, le parti Kataëb, la base Kataëb, le mouvement Amal, le parti Baas, le Parti syrien national social et le Forum démocratique, a appelé l’Ordre des ingénieurs à coordonner son action avec les syndicats des professions libérales pour mettre en place un mécanisme visant à faire la lumière sur cette affaire et à retrouver l’ingénieur. Une délégation d’étudiants de l’Université libanaise – section II s’est rendue hier place de l’Étoile, où elle s’est entretenue avec le député Farid el-Khazen, à qui elle a remis un mémorandum appelant à connaître du sort de Ramzi Irani. M. Khazen a qualifié l’incident de « crime le plus atroce depuis l’attentat qui avait coûté la vie à Élie Hobeika ». Condamnant cet acte, il a souhaité qu’il ne s’agisse pas d’un « message politique adressé à l’opposition et aux FL en particulier pour les empêcher de poursuivre leurs activités politiques ». Il a en outre appelé l’État libanais, le gouvernement, le président de la République, le Parlement et « surtout les services de sécurité » à donner des réponses aux questions qui se posent sur la disparition de Irani, estimant que le parquet n’avait pas déployé suffisamment d’efforts pour savoir le fin mot de l’histoire. M. Khazen n’a pas exclu une escalade de positions de la part des députés au cas où la lumière n’est pas faite sur le sort de Irani. Plusieurs autres personnalités politiques ont condamné « l’enlèvement » de Irani, appelant les autorités à réagir immédiatement, parmi lesquels les députés Pierre Gemayel, Farès Souheid, Mansour el-Bone, les étudiants du parti Kataëb et le parti Solidarité. Le PNL, quant à lui, a estimé que « la disparition de Irani est grave pour ceux qui se targuent d’assurer la sécurité dans le pays et qui chantent leurs propres louanges dans ce domaine ». La brigade criminelle poursuit son enquête La brigade criminelle a poursuivi hier son enquête concernant la disparition de Ramzi Irani. Il est apparu qu’il devait déposer sa belle-sœur quelque part avant de se rendre à l’hôtel Le Gabriel, à Achrafieh, pour se réunir avec des ingénieurs FL, lorsqu’il a disparu. Il semble, d’après enquête, que Irani soit partisan de la branche FL proche de M. Samir Geagea et non de celle de M. Fouad Malek. Les enquêteurs ont également révélé que son téléphone mobile, qui était fermé au moment de sa disparition, a été utilisé le lendemain. Ils ont également réussi à déterminer l’emplacement d’où l’appel téléphonique a eu lieu.
Voici déjà plus de trois jours que l’ingénieur Ramzi Irani, 35 ans, membre des Forces libanaises (FL, dissoutes), a disparu sans laisser de traces alors qu’il se rendait de son lieu de travail, rue Clemenceau, à Achrafieh où il devait fêter l’anniversaire de sa petite fille, selon les informations recueillies jusqu’à présent sur cette affaire. Celle-ci a pris encore...