Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Cellulaire - Mikati appréhende des conflits dans d’autres domaines Baabda insiste pour que la solution émane de Beyrouth et non de Damas

On a cru à un moment que la solution à la crise au sein du pouvoir viendrait une fois de plus de Damas, notamment après l’entretien du président de la Chambre Nabih Berry avec le chef de l’État syrien Bachar el-Assad, jeudi dernier. Mais non. Des sources politiques informées proches de Baabda ont effectivement affirmé hier qu’une solution au conflit qui oppose le président de la République Émile Lahoud au Premier ministre Rafic Hariri « émanera du Liban, et devra tenir compte des intérêts de l’État et du Trésor ». Certes, « l’appui des frères syriens au Liban est constant dans tous les domaines. Mais il est évident que la solution à un problème comme celui du réseau cellulaire doit être locale du fait que les détails de ce dossier sont libanais ». C’est ce qu’ajoutent les sources susmentionnées avant de souligner l’importance des démarches de M. Berry en direction de Baabda, de Koraytem, de Anjar et de Damas. « Elles ont ouvert la voie à une action sérieuse qui permettra de trouver une issue à la crise », précisent les mêmes sources. Selon elles, ces démarches ont d’autant plus de chances de réussir que le chef du gouvernement a souligné à plusieurs reprises devant ses visiteurs « sa détermination à veiller sur le Trésor ». Sur ce point, il est tout à fait d’accord avec le président Lahoud. Bref, le but essentiel de M. Berry serait de garantir le succès d’une rencontre tripartite qui grouperait au palais présidentiel, et dans les prochains jours, MM. Lahoud, Berry et Hariri. Entre-temps, les sources proches de Baabda ont confirmé hier à leur tour que la réunion du Conseil des ministres prévue pour lundi n’aura plus lieu. Apparemment, les raisons sont techniques. En effet, le ministre des Télécommunications Jean-Louis Cardahi apportait encore hier soir la dernière touche au rapport établi par la HSBC concernant la privatisation du secteur de la téléphonie mobile, avant de le communiquer au secrétariat général du Conseil des ministres. C’est ce qu’a indiqué l’agence al-Markaziya, et les sources proches de Baabda ont confirmé l’information. Le recours aux institutions Hélas, les propos que le ministre des Travaux publics Négib Mikati a tenus hier à ce sujet sont pour le moins inquiétants. Selon lui, en effet, même si l’affaire du réseau cellulaire devait être réglé, un autre problème pourrait surgir, opposant à nouveau les pôles du pouvoir. M. Mikati estime ainsi que la seule façon d’éviter toutes ces crises politiques est « de se référer en permanence à la Constitution ». Il a affirmé devant ses visiteurs qu’« il convient de s’en remettre au Conseil des ministres (...), une institution au sein de laquelle tous les problèmes devraient être posés ». Et de poursuivre : « Les divergences à l’intérieur du Conseil des ministres sont signe de santé, à condition évidemment qu’elles aboutissent à des décisions qui sont dans l’intérêt du pays ». M. Mikati a conclu : « Étant donné les polémiques qui naissent chaque quelque temps dans le pays, nous proposons le recours aux institutions, aux lois en vigueur, et à la loi sur la privatisation en particulier. Finissons en des réactions impulsives et employons-nous à bâtir un État fort et capable », a ajouté le ministre.
On a cru à un moment que la solution à la crise au sein du pouvoir viendrait une fois de plus de Damas, notamment après l’entretien du président de la Chambre Nabih Berry avec le chef de l’État syrien Bachar el-Assad, jeudi dernier. Mais non. Des sources politiques informées proches de Baabda ont effectivement affirmé hier qu’une solution au conflit qui oppose le...