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Actualités - CHRONOLOGIE

Dossier régional - Battle et des membres du Congrès américain chez Hariri Le Liban se méfie de l’idée d’une conférence de paix et se déclare attaché aux résolutions internationales

Les États-Unis multiplient les contacts en vue de concrétiser l’idée de la tenue d’une conférence de paix, une initiative que le Liban considère avec méfiance et dans laquelle ils voient une remise en question des acquis de la conférence de Madrid, les résolutions du Conseil de sécurité et l’initiative de paix du prince héritier saoudien, reprise à son compte par le sommet arabe de mars dernier. Reçu longuement par le Premier ministre, l’ambassadeur des États-Unis Vincent Battle a exposé lundi « les grandes lignes de l’engagement » américain à faire avancer le processus de paix. Cet engagement, a précisé le diplomate, Washington l’a pris de concert avec deux des membres du « comité des quatre de Madrid », à savoir la Fédération de Russie, et l’Union européenne. Les progrès, a souligné Vincent Battle, devront être faits dans les quatre domaines suivants : la sécurité, l’avenir politique, la croissance, la réhabilitation économique dans les régions palestiniennes. Pour le diplomate, le président Bush et le secrétaire d’État Colin Powell ont « parlé en termes positifs » d’une participation arabe à un effort qui, pour aboutir, doit être « international ». Et M. Battle de rappeler qu’un certain nombre de hauts responsables arabes, dont M. Rafic Hariri, le prince héritier saoudien Abdallah, le roi Abdallah de Jordanie et le roi du Maroc Mohammed VI ont tous été à Washington dernièrement. Pour M. Battle « des discussions importantes » et de multiples efforts de coordination sont en cours entre les États-Unis, l’Union européenne et la Russie, ainsi que certains leaderships arabes, dans le but évident de permettre à tous les acteurs régionaux de jouer leur rôle dans l’avènement de la paix souhaitée. « Naturellement, a ajouté M. Battle, les Nations unies joueront également leur rôle dans cet engagement à la paix, et nous pensons qu’un débat sur cette question aura lieu durant l’Assemblée générale. Nous nous attendons à un débat équilibré à ce sujet, comme nous nous attendons à ce que ce thème soit abordé au cours du débat sur l’enfance qui aura lieu en séance générale ». Par ailleurs, M. Hariri a reçu dimanche deux membres du Congrès américain, David Price et Wayne Owen. M. Price a affirmé que la région vit « des jours critiques pour la paix régionale », et a déclaré que son pays défend aussi bien « la sécurité et l’intégrité territoriale » d’Israël que « la justice et le droit à l’autodétermination » pour le peuple palestinien. Pour le président de la Chambre, qui recevait samedi le Premier ministre Rafic Hariri, à Msayleh, parler d’un « congrès de paix régional » est « une perte de temps ». Selon le chef du législatif, «tout ce que Sharon cherche à faire, c’est gagner du temps pour digérer la proie palestinienne, reprendre son souffle et poursuivre sa campagne. Les faits prouvent que la société israélienne (...) n’est pas intéressée par la paix».
Les États-Unis multiplient les contacts en vue de concrétiser l’idée de la tenue d’une conférence de paix, une initiative que le Liban considère avec méfiance et dans laquelle ils voient une remise en question des acquis de la conférence de Madrid, les résolutions du Conseil de sécurité et l’initiative de paix du prince héritier saoudien, reprise à son compte par le...