Conseil des ministres - Le calme après la tempête Le chef de l’État pour un maximum de transparence (photo)

Contrastant avec la séance orageuse tenue la semaine dernière, le Conseil des ministres qui s’est réuni hier a été relativement «calme», selon des sources ministérielles concordantes. Le chef de l’État et le Premier ministre ont donné l’impression d’avoir dépassé le côté personnel des divergences qui les ont opposés et d’être revenus à une plus grande objectivité dans le traitement des dossiers sensibles. Plutôt court, le Conseil des ministres était quand même particulièrement riche en prises de position. Prenant appui sur une décision de privatiser les silos à blé du port de Beyrouth, les hauts responsables ont décidé qu’il n’y aura plus d’accords de gré à gré sur les grands dossiers de la privatisation, mais des adjudications internationales ouvertes à tous et un maximum de transparence. Mais le chef de l’État a décidé de ne pas en rester là et de soulever la question de la gangrène qui s’étend dans l’Administration, du fait des prébendes et des pourboires nécessaires pour faire avancer certaines formalités. Une commission a été formée pour abolir ces obstacles. Une autre commission a par ailleurs été formée pour examiner le moyen d’accélérer le travail judiciaire et de redonner confiance aux plaignants dans la possibilité d’obtenir justice dans des délais raisonnables.