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Actualités - ANALYSE

Lahoud : « La reculade » de l’Onu est « inacceptable »

Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a estimé hier que «la reculade» des Nations unies dans l’affaire de Jénine était «inacceptable», car «elle permet d’accorder à Israël un droit de véto sur les décisions internationales». L’annonce, par le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, de son intention de dissoudre la mission chargée d’établir les faits dans le camp de réfugiés palestiniens de Jénine est «une dangereuse reculade de l’Onu devant Israël, qui se moque une fois de plus de la volonté internationale représentée par une décision du Conseil de sécurité», a notamment déclaré M. Lahoud. Sur un autre plan, le ministre des Affaires étrangères Mahmoud Hammoud et le ministre d’État Bahije Tabbarah se sont réunis hier au palais Bustros pour un examen approfondi du dossier de la plainte que le Liban a l’intention de déposer auprès de la Cour internationale de justice de La Haye contre Israël. Beyrouth tente de garantir la recevabilité de la plainte en se fondant sur la Convention internationale sur les génocides de 1948, à laquelle ont adhéré le Liban et l’État hébreu.
Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a estimé hier que «la reculade» des Nations unies dans l’affaire de Jénine était «inacceptable», car «elle permet d’accorder à Israël un droit de véto sur les décisions internationales». L’annonce, par le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, de son intention de dissoudre la mission chargée d’établir les...