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Actualités - ANALYSE

Pharaon : La téléphonie mobile, « pétrole du Liban »

Le dossier de la téléphonie mobile revêt une importance particulière aux yeux du ministre d’État Michel Pharaon qui qualifie ce secteur de «pétrole libanais». Selon lui, il y a deux approches à ce dossier : une première approche financière et commerciale «compliquée» en raison notamment de «l’accumulation des problèmes depuis 1996». L’autre approche est financière et politique, «étant donné les rentrées annuelles que le secteur assure aux sociétés et à l’État, des rentrées qui dépassent les 400 millions de dollars par an». Par conséquent, vu l’importance de cette affaire, M. Pharaon souligne la nécessité de faire preuve de «transparence» et d’avoir entre les mains «des rapports complets permettant de prendre les décisions adéquates à cet égard». De toute manière, selon le ministre d’État, il y a deux résolutions qui ont déjà été prises et qui doivent être irrévocables : la résiliation des contrats avec Cellis et LibanCell, d’une part, et la privatisation de ce secteur, d’autre part. Il affirme en outre que les bénéfices des compagnies qui s’approprieront ce secteur ne devront pas dépasser les 12 à 15 %. L’évaluation du montant des indemnités incombe d’autre part à la société d’audit KPMG. Enfin, M. Pharaon a estimé que les positions concernant la privatisation du cellulaire n’étaient pas très différentes au sein du Conseil des ministres. «Mais le climat était alors tendu. En tout état de cause, a-t-il conclu, le résultat de la réunion était positif puisqu’elle a permis de dissiper toute ambiguïté à cet égard».
Le dossier de la téléphonie mobile revêt une importance particulière aux yeux du ministre d’État Michel Pharaon qui qualifie ce secteur de «pétrole libanais». Selon lui, il y a deux approches à ce dossier : une première approche financière et commerciale «compliquée» en raison notamment de «l’accumulation des problèmes depuis 1996». L’autre approche est...