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Actualités - CHRONOLOGIE

Présidentielle française - Le président sortant refuse de débattre avec Le Pen Les chiraquiens préparent déjà les législatives (photo)

Alors qu’hier la mobilisation populaire anti-Le Pen se poursuivait en France, la contre-attaque a également pris forme sur la scène politique avec la création par les chiraquiens «d’un grand parti de droite et de centre droit» portant le nom d’«Union pour la majorité présidentielle» (UMP) et ce en vue des législatives. Cette formation a vu le jour à l’issue d’une réunion de chiraquiens RPR, UDF et DL à la présidence du Sénat. François Bayrou, président de l’UDF, avait toutefois auparavant exprimé son refus d’intégrer un «parti du président» alors que le président de DL, Alain Madelin, se déclarait «fermement» opposé «à toutes les manœuvres qui tentent aujourd’hui d’enrégimenter de force les familles politiques de l’opposition dans un parti élyséen unique et obligatoire». Mettant fin au suspense, le président sortant a par ailleurs déclaré qu’il n’acceptait pas de débattre avec Jean-Marie Le Pen avant le second tour, estimant que «face à l’intolérance et à la haine, il n’y a pas de transaction possible, pas de compromission possible, pas de débat possible». Le candidat du FN a répondu qu’il s’agissait d’une «piteuse dérobade» de sa part, ajoutant que M. Chirac «a peur de la vérité».
Alors qu’hier la mobilisation populaire anti-Le Pen se poursuivait en France, la contre-attaque a également pris forme sur la scène politique avec la création par les chiraquiens «d’un grand parti de droite et de centre droit» portant le nom d’«Union pour la majorité présidentielle» (UMP) et ce en vue des législatives. Cette formation a vu le jour à l’issue d’une...