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Actualités - ANALYSE

Changes et Bourses L’euro affaibli après les élections en France

L’offre du dollar a presque disparu du marché des changes de Beyrouth en ce début de semaine, alors que la demande est restée limitée aux besoins commerciaux courants des opérateurs. Dans ces conditions, la BDL continuait à être la principale contrepartie valable à la vente de cette monnaie, ont indiqué les cambistes. Et d’ajouter que celle-ci, en maintenant sa fourchette d’intervention entre 1 501,00 et 1 514,00 LL, est parvenue à le faire fixer au même taux moyen indicatif de 1 507,50 LL, pendant qu’il se négociait invariablement au haut de cette fourchette. Mais, en raison du potentiel faible de la demande, le volume des échanges n’aurait pas dépassé 8 millions de dollars, presque entièrement placés à la vente par la BDL à 1 514,00 LL. À l’étranger, l’euro était en baisse hier, repassant sous la barre de 0,89 dollar, après la qualification du candidat de l’extrême droite Jean-Marie Le Pen pour le second tour de l’élection présidentielle française. Quant au yen, il a gagné du terrain, soutenu par la hausse de la Bourse de Tokyo et la forte augmentation de 40 % de l’excédent commercial japonais le mois dernier. De fait, il y a eu un léger sentiment négatif à l’égard de l’euro dans la mesure que Le Pen est connu pour son opposition à l’intégration européenne et à la monnaie unique. Mais, selon les analystes, il s’agissait plus d’un prétexte que d’une bonne raison pour prendre quelques gains sur l’euro. Cela d’autant que le marché sait bien que l’actuel président Jacques Chirac sera réélu le 5 mai et que les prochaines législatives des 9 et 16 juin pourraient déboucher sur une majorité pavant la voie à un gouvernement de droite plus homogène, ce qui sera perçu comme une bonne nouvelle pour l’euro. Pourtant, le dollar s’est négocié à New York à 0,8890 pour un euro contre 0,8915 vendredi dernier, à 1,4495 pour un sterling contre 1,4480, à 1,6515 FS contre 1,6440, mais à 129,90 yens contre 130,35. Les Bourses en baisse sous la conduite des télécoms En Bourse, un véritable coup de froid en provenance du secteur des télécoms a soufflé hier sur les marchés américains des valeurs mobilières, pesant sur l’ensemble de la cote avec des perspectives ou résultats médiocres de sociétés dans d’autres compartiments. De plus, le premier tour des élections présidentielles en France a créé un climat peu propice à Wall Street pour les certificats de dépôts (ADR) de grandes sociétés françaises comme Vivendi, Axa, Total, France Télécom, Alcatel... Il en est de même de la baisse de Microsoft après le témoignage de Bill Gates au tribunal dans le nouveau procès antitrust intenté contre elle par des États américains. Dans ce paysage sombre, le DJIA fléchissait en préclôture à 10 124,39 pts (-132,72), le S & P à 1 107,09 pts (-18,08) et le Nasdaq à 1 750,97 pts (-45,86). De l’autre côté de l’Atlantique, les Bourses européennes ont terminé en baisse, plombées par la rechute des valeurs de télécoms, après les perspectives décevantes affichées par Ericsson qui a annoncé des pertes de 473 millions de dollars au 1er trimestre et 20 000 suppressions d’emplois. Les résultats du 1er tour de scrutin en France ont également pesé sur la climat boursier. L’Eurotop 300 a finalement reculé à 1 251,43 pts (-8,96) et l’Eurostoxx 50 à 3 583,72 pts (-361,57). À Paris, le CAC 40 est tombé à 4 559,46 pts (-46,96) ; à Francfort, l’Extra Dax à 5 205,48 pts (-79,07) et, à Londres, le Footsie à 5 221,50 pts (-2,10). À la Bourse de Beyrouth, on a relevé la baisse de 655 actions C de la Byblos Bank de 1 23/32 à 1 9/16 dollar et la stabilité de 12 963 actions A de Solidere à 4 1/2 dollars et de 2 100 actions B de la même société à 4 7/8 dollars. Élie KAHWAGI
L’offre du dollar a presque disparu du marché des changes de Beyrouth en ce début de semaine, alors que la demande est restée limitée aux besoins commerciaux courants des opérateurs. Dans ces conditions, la BDL continuait à être la principale contrepartie valable à la vente de cette monnaie, ont indiqué les cambistes. Et d’ajouter que celle-ci, en maintenant sa fourchette...