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Actualités - CHRONOLOGIE

Peres : « Le gouvernement libanais est incapable de contrôler le Hezbollah »

M. Shimon Peres, ministre israélien des Affaires étrangères, a indiqué hier qu’il était «très inquiet» du regain de tension à la frontière libano-israélienne. Il a estimé que les responsables syriens devaient prendre des mesures pour arrêter la détérioration de la situation. Le chef de la diplomatie de l’État hébreu a également parlé de «l’incapacité du gouvernement libanais à contrôler l’action du Hezbollah» qu’il a qualifié de «groupe de fous qui tentent de faire échec aux efforts visant à établir la paix dans la région». M. Peres a estimé que «le gouvernement libanais n’a aucun contrôle sur le Hezbollah». Dans une interview accordée à la chaîne américaine CNN, il a indiqué que «la Syrie veut donner l’impression qu’elle ne contrôle pas le Hezbollah». «Damas abrite plus de 10 quartiers généraux d’organisations terroristes et paradoxalement est un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies», a-t-il poursuivi, affirmant que «la Syrie doit choisir entre faire partie de la sécurité du monde ou faire partie de l’insécurité du monde de la terreur». Commentant la visite du secrétaire d’État américain Colin Powell, prévue aujourd’hui à Beyrouth, M. Peres a indiqué que «les Libanais doivent jouer un rôle pour préserver leur intégrité et leur indépendance». «Aujourd’hui, ils deviennent de plus en plus soumis aux caprices du Hezbollah», a-t-il ajouté en qualifiant celui-ci de «groupe terroriste, recevant ses ordres directement d’Iran». Interrogé sur une éventuelle visite de M. Powell en Syrie, M. Peres a affirmé qu’une telle visite «serait d’une grande importance». «Il doit leur dire toute la vérité», a-t-il poursuivi. M. Peres a estimé que «la Syrie veut être respectée et considérée comme étant un pays responsable ; pour cela les responsables syriens doivent prendre des mesures pour arrêter la détérioration de la situation à la frontière libano-israélienne». Il a tenu les Syriens pour «responsables de ne pas avoir sérieusement empêché les attaques du Hezbollah». Qualifiant d’impressionnant le développement du Liban-Sud, M. Peres a indiqué que «les fermiers et les commerçants de cette région seraient les premières victimes d’une éventuelle réponse israélienne aux attaques du Hezbollah». Le ministre israélien des AE a refusé de considérer ses propos comme étant une menace dirigée contre les Libanais. Il a estimé qu’Israël avait fait preuve d’une grande retenue. «S’ils continuent de nous attaquer, que voulez-vous que nous fassions ?», s’est-il interrogé, en faisant allusion à une éventuelle réponse «musclée» de l’armée de l’État hébreu.
M. Shimon Peres, ministre israélien des Affaires étrangères, a indiqué hier qu’il était «très inquiet» du regain de tension à la frontière libano-israélienne. Il a estimé que les responsables syriens devaient prendre des mesures pour arrêter la détérioration de la situation. Le chef de la diplomatie de l’État hébreu a également parlé de «l’incapacité du...