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Actualités - REPORTAGE

Francophonie - Clôture des travaux du 33e congrès des pédiatres de langue française Lecourtier raconte à ses hôtes la « curieuse histoire » de la Résidence des Pins (PHOTO)

L’ambassadeur de France, Philippe Lecourtier, a donné une réception à la Résidence des Pins de Beyrouth, à l’occasion clôture du 33e congrès de l’association des pédiatres de langue française. Réception à laquelle ont été conviés l’ensemble des pédiatres français participant à la manifestation, dont le professeur Jean Laugier, président de l’association des pédiatres de langue française, ainsi que le comité organisateur, notamment le professeur Carlo Akatchérian et le docteur Robert Sacy, de même que le président de l’Ordre des médecins, le docteur Mahmoud Schoucair. Prononçant un mot d’accueil à l’intention de ses invités, l’ambassadeur de France a salué la qualité supérieure, tant de l’accueil réservé aux pédiatres français que des travaux du congrès. M. Lecourtier a, par ailleurs, raconté à ses hôtes la «curieuse histoire de la Résidence des Pins», lieu d’habitation des autorités françaises depuis plus de 80 ans et propriété de la France depuis 1972. Construite entre 1915 et 1918 à l’initiative du gouverneur ottoman de Beyrouth pour être un casino de jeu, elle est transformée, dès la fin de sa construction, au début de la Première Guerre mondiale, en mess ottoman, puis en hôpital militaire. Avec le mandat français, elle devient, dès novembre 1918, la résidence des hauts commissaires de France, puis à partir de l’Indépendance, la résidence des ambassadeurs de France, «dont le premier fut Armand du Chayla, en 1946, littéralement adulé des Libanais car créateur d’une nouvelle relation entre la France et le Liban». Ils s’y succéderont jusqu’en août 1982, date à laquelle la guerre obligera la France à l’évacuer. «La Résidence des Pins est un lieu symbole de l’histoire du Liban», reprend M. Lecourtier. En effet, précise-t-il, «c’est sur le perron de cette demeure que fut proclamée l’indépendance de l’État du Grand Liban, le premier septembre 1920, par le général Gouraud». De plus, le général de Gaulle habita cette résidence lorsqu’il vint au Liban comme chef de la France libre en juillet 1941 et en août 1942. Gravement endommagée pendant la guerre, littéralement dévastée de l’intérieur, la Résidence des Pins est restaurée à partir de 1997 à l’initiative du président Jacques Chirac, qui en rouvre officiellement les portes le 30 mai 1998. «Retrouver le cachet initial du bâtiment et présenter un art de vivre à la française ont été les objectifs principaux de la restauration», reprend M. Lecourtier. Les façades en pierre du Liban ont ainsi été ravalées, les plafonds en stuc reconstitués et les boiseries du salon ottoman refaites par des artisans libanais, conclut l’ambassadeur, guidant ses hôtes à travers les larges pièces de la résidence. Remerciant l’ambassadeur Lecourtier pour son accueil, mais aussi pour son soutien actif au congrès francophone, le professeur Jean Laugier a, par la même occasion, rendu hommage aux organisateurs dont les efforts ont permis la réussite de ce congrès ainsi qu’aux amis libanais dont «l’accueil a été si chaleureux et qui nous ont emmenés visiter des coins magnifiques». Anne-Marie EL-HAGE
L’ambassadeur de France, Philippe Lecourtier, a donné une réception à la Résidence des Pins de Beyrouth, à l’occasion clôture du 33e congrès de l’association des pédiatres de langue française. Réception à laquelle ont été conviés l’ensemble des pédiatres français participant à la manifestation, dont le professeur Jean Laugier, président de l’association des...