Plan d’attaque contre les capitons(PHOTO)

Malédiction des temps modernes révélée par la nudité du corps et les connaissances médicales, la cellulite est devenue le tracas de la beauté moderne. Si Rubens et les grands artistes d’antan mettaient tout leur talent à peindre les bourrelets des femmes trop bien en chair, notre époque honnit le suif au point de raboter les corps pourchassant la moindre parcelle de graisse. Or la cellulite est une ennemie perverse. Elle capitonne sournoisement le corps en s’associant dans sa lente occupation des complices ravageurs agissant de l’intérieur: le stress, la paresse et des perturbations du système hormonal. Toute femme, même la plus mince, a de la cellulite. Mais quand elle envahit les lieux, recouvrant cuisses, ventre, etc., il est temps de mettre au point la bonne stratégie en vue de son expulsion. La lutte hélas sera longue, car on ne peut espérer déloger en quelques jours l’eau et le gras installés avec la complicité du stress et des hormones associés au manque d’activité physique... De quelle cellulite s’agit-il ? Malheureusement, la cellulite n’est pas un mal à visage unique. Il y a en effet plusieurs types de ce mal. L’aqueuse représente les 75% des cas. Souple au toucher, diffuse, elle est due à une rétention d’eau et à des problèmes circulatoires, lymphatiques ou la combinaison des deux. L’adipeuse est une cellulite plutôt molle, localisée, la plupart du temps, sur le ventre, les hanches, la face interne des genoux, la culotte de cheval. Elle est due à des excès alimentaires, surtout en aliments gras, et à la sédentarité. Ses remèdes: dépense physique (sport, rééquilibrage alimentaire, crèmes à base de caféine, liposuccion). La fibreuse: dure au toucher, souvent douloureuse, surtout au pincement. Généralement ancienne (plus de cinq ans), elle est un peu violacée. Solution : sport, thalassothérapie, massages, ultrasons, crèmes drainantes et raffermissantes.