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Actualités - CHRONOLOGIE

Depuis mardi, les manifestations se succèdent à l’AUB(photo)

«De Ramallah à Beyrouth, un seul peuple immortel». «Les Américains sont des terroristes», «Le silence face au génocide palestinien est un crime», «Nous ne vivons pas dans notre pays ,notre pays vit en nous», tels étaient les slogans lancés hier – ainsi que ces derniers jours – par les étudiants de l’AUB qui organisent depuis mardi dernier un sit-in quotidien au College Hall, en signe de solidarité avec le peuple palestinien. Cette action s’accompagne depuis le début de la semaine de suspensions de cours, de rassemblements d’étudiants de divers universités, de prières jusque tard dans la nuit. Ces différentes initiatives auxquelles s’associent des centaines d’étudiants n’ont pas manqué de perturber le climat universitaire. «Nous essayons d’atténuer les souffrances du peuple palestinien en exprimant notre solidarité avec lui», déclare Rana Harik, membre du Parti syrien national social (PSNS). «La Palestine est la dernière frontière qui empêche l’infiltration de la politique israélienne dans la région», poursuit-elle. «Les étudiants palestiniens sont privés de cours, les membres de leurs familles sont en danger de mort», souligne pour sa part un responsable estudiantin qui a appelé les étudiants à faire des dons d’argent et de sang pour venir en aide aux victimes. «Étant donné que nous sommes étudiants de l’AUB, il est très important de dénoncer la politique américaine que nous qualifions de terroriste, raciste et extrémiste», a-t-il poursuivi. Concernant l’ambiance sur le campus , certains étudiants ont allumé des bougies jusque tard dans la nuit. Plusieurs autres ont porté la «keffieh» traditionnelle en signe de solidarité avec le peuple palestinien. Les responsables de ce mouvement ont renommé chaque hall de l’université par un nom d’une des villes palestiniennes des territoires occupés (Ramallah , Bethléem, Beit Sahour…). Certaines banderoles ont baptisé l’AUB (Université palestinienne de Beyrouth), d’autres ont riposté en affirmant qu’il s’agissait de (l’Université libano-américaine de Beyrouth). Le mouvement estudiantin reste dans l’expectative dans l’attente de l’évolution des développements dans les territoires occupés. Les étudiants envisagent même de poursuivre leurs actions avec le même entrain au cours de la semaine prochaine. Karine Tawil
«De Ramallah à Beyrouth, un seul peuple immortel». «Les Américains sont des terroristes», «Le silence face au génocide palestinien est un crime», «Nous ne vivons pas dans notre pays ,notre pays vit en nous», tels étaient les slogans lancés hier – ainsi que ces derniers jours – par les étudiants de l’AUB qui organisent depuis mardi dernier un sit-in quotidien au...