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Actualités - CHRONOLOGIE

De Mistura s’entretient à deux reprises avec Hariri

Les responsables au sein des Nations unies multiplient leurs démarches pour tenter d’apaiser la tension à la frontière libano-israélienne. C’est ainsi que le représentant de l’organisation au Liban-Sud, Staffan de Mistura, a rencontré deux fois de suite hier le Premier ministre Rafic Hariri, le matin et vers midi. En outre, le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan a appelé le chef de l’État, le général Émile Lahoud, pour évoquer avec lui la situation au Liban-Sud et dans les territoires palestiniens, a indiqué sans plus de détails un communiqué de la présidence de la République. Pour en revenir aux entretiens entre MM. de Mistura et Hariri, le représentant personnel de M. Annan au Liban-Sud a notamment déclaré à sa sortie du Grand Sérail que «la position officielle du gouvernement libanais» signifiait que Beyrouth allait « tenter sérieusement d’imposer la retenue». «La ligne bleue ne peut pas devenir en ce moment une ligne rouge ; nul ne peut se le permettre et personne n’en profitera», a-t-il estimé. La première fois, M. de Mistura était accompagné du commandant et du porte-parole de la Finul, respectivement, le général Lalit Mohan Tewari, et Timor Goksel. À l’issue de son entretien avec le chef du gouvernement, le représentant de l’Onu a rappelé qu’il avait déjà rencontré M. Hariri mercredi soir mais que la réunion avait dû être interrompue en raison d’un «incident qui avait eu lieu pendant la nuit dans la région de Chebaa». Il a en outre fait état de son inquiétude à l’égard des accrochages qui surviennent à Chebaa et ailleurs. «Des roquettes Katioucha sont tombées à proximité de régions résidentielles de l’autre côté de la frontière. On a tenté aussi de traverser la partie sud de la ligne bleue, et des accrochages ont eu lieu» dans la même zone, a précisé M. de Mistura. Celui-ci a été reçu une deuxième fois par le Premier ministre, à 12h30. il s’est abstenu de toute déclaration à l’issue de cette réunion. En revanche, une source onusienne a indiqué que cet entretien complétait celui qui s’était déroulé auparavant dans la matinée, à la demande de M. Hariri. Selon la même source, M. de Mistura «effectue des contacts auprès des responsables politiques pour tenter d’empêcher des développements susceptibles de mettre en danger la sécurité et la stabilité au Sud et dans la région».
Les responsables au sein des Nations unies multiplient leurs démarches pour tenter d’apaiser la tension à la frontière libano-israélienne. C’est ainsi que le représentant de l’organisation au Liban-Sud, Staffan de Mistura, a rencontré deux fois de suite hier le Premier ministre Rafic Hariri, le matin et vers midi. En outre, le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan a...