Faits divers

Suicide à la grenade Mohammed Salim el-Sahili (35) s’est suicidé hier au Hermel en faisant exploser une grenade. Le souffle de l’explosion a déchiqueté le corps du malheureux qui, désespéré de la vie, aurait décidé de mettre un terme à ses jours après s’être trouvé dans l’impossibilité de rembourser ses dettes. Morts accidentelles Un Égyptien âgé de 26 ans, Hassan Sayyed Ibrahim Mansour, est décédé hier à la suite d’une chute dans la cage d’ascenseur du bâtiment de la coopérative de Mtayleb. L’homme est tombé du quatrième étage de l’immeuble. Il est mort sur le coup. Par ailleurs, un jeune homme de nationalité syrienne, Abdel Nasser Melhem Ibrahim (20 ans), a été tué d’une balle qui l’a atteint à la poitrine alors qu’il transportait son fusil de chasse dans le village de Qaa (Békaa). Le coup de feu est parti accidentellement. Découvertes macabres Ali Hassan Fayad Ayoub, inspecteur à la Sûreté générale, a été retrouvé mort dans des conditions mystérieuses dans les bois du village de Nabi-Chit (Liban-Sud). Il a été tué d’une balle à la poitrine tirée à bout portant. D’autre part, Ibrahim Mohammed Harfouche (40 ans), a été tué d’une balle à la tête à son domicile au village de Skayra (caza du Akkar). Selon le rapport des FSI, la victime avait eu une dispute avec sa femme, Najah Mustapha Abou Nader (41 ans), et l’avait violemment battue. L’épouse a dû être hospitalisée la semaine dernière. Elle a prétendu au cours de l’interrogatoire que son mari avait tenté de la tuer. Les enquêteurs ont conclu au suicide après avoir recueilli de nombreux témoignages selon lesquels Harfouche souffrait de troubles psychologiques et d’une dépression nerveuse. Week-end fructueux pour les cambrioleurs Des inconnus ont pénétré par effraction au domicile de Habibé Mohammed Abdel Hussein Sadeck (71 ans) à Zokak el-Blatt. Ils ont emporté des bijoux dont la valeur est estimée à plus de 150 000 dollars. Le domicile de Samih Ahmed Tarcicy à Delhamiyé (Chouf) a également été cambriolé. Le montant des objets volés a été estimé à plus de 40 millions de livres libanaises. Par ailleurs, plus de 30 voitures ont été volées au cours du week-end dernier. Le rapport des FSI a indiqué que les Mercedes avaient la préférence des voleurs. Justice Peine de mort requise contre les membres d’un réseau d’espionnage Le premier juge d’instruction militaire, Riad Talih, a rendu public hier son acte d’accusation dans l’affaire du démantèlement d’un réseau d’espionnage. Le magistrat a requis la peine capitale à l’encontre de Radwan Khalil Hajj, Imad Hussein el-Riz, Mohammed Abdel Aziz Abou Melhem, Hassan Hussein Hachem, Raymond Girgis Abou Daher et Hanadi Khalil Ramadan. Les prévenus ont été déférés devant le tribunal militaire sous l’accusation de «contacts avec l’ennemi israélien, de collaboration avec les services de renseignements de l’État hébreu, de fournitures d’informations à l’ennemi et de visite en Israël». Un des accusés dans l’affaire de Denniyé risque la peine capitale Le juge d’instruction chargé du dossier de l’affaire de Denniyé, Hatem Madi, a requis hier une peine de prison à l’encontre de Daniel Samarji, qu’il a déféré devant la Cour de justice. Samarji est accusé d’avoir, en collaboration avec ses compagnons, formé un groupuscule armé dans le but de commettre des crimes, de provoquer la discorde confessionnelle entre les Libanais, de porter atteinte à la souveraineté de l’État et à l’armée. Il est également accusé d’avoir suivi un entraînement militaire à Denniyé. Les avocats de Younès et Bassil se pourvoient en cassation Les avocats de Habib Younès, Mes Riad Matar, Boutros Harb, Issam Younès et Waddah Chaër, ainsi que celui d’Antoine Bassil, Me Antoine Chmor, ont présenté hier un pourvoi en cassation contre le jugement du tribunal militaire condamnant le premier à trois ans de prison et le second à quatre ans. Les avocats de Younès ont notamment indiqué dans leur pourvoi que le tribunal militaire avait condamné leur client pour contact avec l’ennemi israélien sans avoir déterminé la date à laquelle le contact a eu lieu ni l’identité des personnes que Younès aurait rencontrées. L’avocat d’Antoine Bassil a, quant à lui, reproché au tribunal militaire de n’avoir pas recueilli la déposition des témoins de la défense et de n’avoir pas déterminé la date du crime reproché à son client.