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Actualités - CHRONOLOGIE

Beyrouth juge « incomplète » la 1 402

Selon des sources généralement bien informées, les deux pays qui s’opposent à la tenue d’un sommet arabe extraordinaire consacré à l’adoption d’une position arabe commune à l’égard de la situation dans les territoires palestiniens sont l’Égypte et la Jordanie. Les mêmes sources, citées par notre correspondant diplomatique Khalil Fleyhane, ajoutent que, quand ces deux pays ont été sollicités de recourir à des mesures diplomatiques à l’encontre d’Israël, ils avaient répondu qu’ils n’avaient pas de représentation à Tel-Aviv, ayant effectivement déjà rappelé leurs ambassadeurs respectifs. Toujours selon les mêmes sources, une réunion extraordinaire des ministres arabes des Affaires étrangères est exclue, quoiqu’elle ait été annoncée pour aujourd’hui mercredi, par le ministre palestinien du Plan et de la Coopération internationale Nabil Chaath, dans l’attente d’une invitation officielle émanant du secrétaire général de la Ligue arabe et détaillant les résolutions appelées à être adoptées. Le Liban n’est pas favorable à la décision de réclamer la mise en application de la résolution 1 402 du Conseil de sécurité, telle qu’adoptée au cours de la réunion des délégués auprès de la Ligue arabe, car cette résolution «est incomplète et ne prévoit qu’un retrait israélien de Ramallah et d’autres villes palestiniennes, alors que le Liban souhaite un retrait israélien de l’ensemble des territoires palestiniens». Au niveau de la composition de la commission de suivi issue du sommet de Beyrouth, les mêmes sources assurent que le ministre des Affaires étrangères Mahmoud Hammoud poursuit depuis samedi dernier ses consultations avec ses homologues arabes et M. Amr Moussa dans le dessein d’en désigner les membres, au lendemain de la protestation libyenne contre le choix des membres et leurs prérogatives. Selon toute probabilité, la commission de suivi regrouperait le Liban (présidence), la Syrie, l’Égypte, la Jordanie, la Palestine, l’Arabie saoudite et le Maroc (membres).
Selon des sources généralement bien informées, les deux pays qui s’opposent à la tenue d’un sommet arabe extraordinaire consacré à l’adoption d’une position arabe commune à l’égard de la situation dans les territoires palestiniens sont l’Égypte et la Jordanie. Les mêmes sources, citées par notre correspondant diplomatique Khalil Fleyhane, ajoutent que, quand ces...