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Actualités - CHRONOLOGIE

Messe traditionnelle à l’intention de la France

«Même si les choses ont changé à travers les siècles, l’une des valeurs les plus importantes et les plus anciennes que nous partageons est sans doute notre foi commune en la personne du Christ, Sa mission, et Sa résurrection», a déclaré Mgr Sfeir dans son homélie prononcée lors de la messe traditionnelle célébrée chaque année à Bkerké à l’intention de la France. L’office divin a été célébré hier en présence de l’ambassadeur de France, de Mme Philippe Lecourtier et du personnel de l’ambassade. «Avec vous, nous prions pour la paix et la prospérité de la France et pour la consolidation et la pérennité des relations entre nos deux pays», a ajouté Mgr Sfeir. Et de poursuivre : «Par Sa mort et Sa résurrection, le Christ nous a réconciliés avec le Père qu’Il nous a rendus dignes d’appeler Notre Père (…). Être enfant de Dieu, voilà le vrai fondement de la dignité de l’homme. Cette dignité qui est malheureusement bafouée, foulée aux pieds dans beaucoup de pays, de nos jours. Demandons ensemble au Seigneur ressuscité d’éclairer les esprits des responsables dans les différents pays du monde, de remplir leur cœur des lumières de la résurrection et de les aider à œuvrer pour le respect et la sauvegarde de la dignité de l’homme dans leurs pays respectifs et dans le monde entier». À l’issue de l’office divin, Mgr Sfeir a retenu ses hôtes à déjeuner. «Nous avons procédé à un tour d’horizon de la situation avec Son Éminence. Le Premier ministre français et son ministre des Affaires étrangères ont clairement défini la position française vis-à-vis des événements qui se déroulent en Palestine. Nous condamnons la violence quelle que soit son origine tout comme nous condamnons les actes de terrorisme engendrés par la violence. Nous réclamons l’application des résolutions internationales et avons voté en faveur de la résolution du Conseil de sécurité appelant à un cessez-le-feu immédiat. Nous appuyons l’initiative arabe de paix lancée à partir du sommet de Beyrouth qui, nous l’espérons, contribuera à relancer le processus de paix dans la région», a déclaré M. Lecourtier. De son côté, Mgr Sfeir s’est déclaré «très inquiet de la situation qui prévaut au sud de la frontière du Liban où des dizaines de victimes tombent chaque jour alors que rien ne semble indiquer l’approche d’une solution acceptable. Ce quasi-suicide collectif inédit ne peut laisser personne indifférent et laisse supposer que, pour les parties en conflit, l’homme n’a plus aucune valeur». «Personne n’ignore que, comme à l’accoutumée, la France a fait entendre la voix de la raison (…) et nous regrettons que ces événements sanglants se déroulent dans le pays où le Christ est né, a vécu, est mort et ressuscité, et au lendemain du sommet arabe de Beyrouth, l’un des plus réussis des sommets arabes. Nous espérons toutefois que le prochain sommet à se tenir à Beyrouth, le sommet de la francophonie, raffermira la confiance du Liban dans sa vocation de pays démocratique, ouvert à la fois au désert et à la mer». D’autre part, le patriarche maronite a successivement rencontré hier une délégation des habitants de Jezzine et des Forces libanaises. Il a également reçu plusieurs appels téléphoniques, émanant notamment du président de la Chambre Nabih Berry, de l’ancien Premier ministre Sélim Hoss, du vice-président du Conseil Issam Farès, du ministre des Déplacés Marwan Hamadé et des députés Bahia Hariri et Wajih Baarrini, qui lui ont présenté leurs vœux à l’occasion de la fête de Pâques.
«Même si les choses ont changé à travers les siècles, l’une des valeurs les plus importantes et les plus anciennes que nous partageons est sans doute notre foi commune en la personne du Christ, Sa mission, et Sa résurrection», a déclaré Mgr Sfeir dans son homélie prononcée lors de la messe traditionnelle célébrée chaque année à Bkerké à l’intention de la France....