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Actualités - ANALYSE

Sharon n’a pas dit son dernier mot, selon Washington (photo)

La journée d’hier était un véritable feuilleton. Dans plusieurs capitales du monde. Et c’est jusqu’à la vingt-cinquième heure que l’on aura joué au viendra-viendra-pas. Mais le suspense s’est terminé hier en soirée : Yasser Arafat «a décidé de ne pas venir au sommet». Prenant à revers les Israéliens, et s’évitant une nouvelle humilitation : celle de se rendre à Beyrouth en se soumettant aux desiderata de l’État hébreu. Puisque quelques heures plus tôt, le Premier ministre israélien déclarait à Jérusalem que «les conditions n’étaient pas réunies pour qu’Arafat puisse aller à Beyrouth», et qu’il ne garantissait pas son éventuel retour. À Ramallah, on appelait cela une «provocation», à Washington, on répétait qu’Ariel Sharon n’avait pas «dit son dernier mot». À Beyrouth, Nabil Chaath patientait, au Caire, Hosni Moubarak conseillait à Arafat de ne pas venir à Beyrouth, et à Bruxelles, on continuait d’espérer. En quelque sorte, la formidable partie d’échecs Arafat-Sharon semble devoir se poursuivre. En tout cas, le président palestinien sera omniprésent à Beyrouth – à distance et même peut-être par satellite –, en donnant l’impression au monde qu’il n’a pas cédé d’un pouce. PAGE 3
La journée d’hier était un véritable feuilleton. Dans plusieurs capitales du monde. Et c’est jusqu’à la vingt-cinquième heure que l’on aura joué au viendra-viendra-pas. Mais le suspense s’est terminé hier en soirée : Yasser Arafat «a décidé de ne pas venir au sommet». Prenant à revers les Israéliens, et s’évitant une nouvelle humilitation : celle de se rendre...