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Actualités - CHRONOLOGIE

Sfeir : Pourquoi Taëf ne sera-t-il pas évoqué ?

Lettres ouvertes aux dirigeants arabes et prises de position à l’occasion du sommet se sont multipliées ces derniers jours. Le patriarche maronite Nasrallah Sfeir a applaudi hier à la tenue de la réunion arabe à Beyrouth. Il s’est interrogé toutefois sur les raisons qui ont empêché les parrains de Taëf de veiller à l’application de cet accord et d’aborder ce sujet lors du sommet. Le chef du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt a souhaité ainsi que le plan de paix saoudien soit approuvé, qualifiant de «très importante» l’initiative du prince Abdallah. Il a en outre estimé que seule «une alliance entre la Syrie, l’Arabie saoudite et l’Égypte a des chances de tenir et d’aboutir aux résultats escomptés». De son côté, dans une lettre ouverte adressée hier aux chefs d’État arabes, l’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun, a rappelé que «le Liban est effectivement soumis à l’occupation syrienne». Selon lui, la Syrie est le seul État arabe qui détient deux voix au sein de la Ligue arabe, la sienne et celle du Liban. Se référant d’autre part à la résolution 520 de l’Onu, le général Aoun s’est demandé comment les pays arabes pouvaient réclamer l’application des résolutions internationales concernant les affaires régionales alors qu’ils ne tiennent pas compte de celles relatives à leurs propres problèmes. Il a enfin demandé aux responsables arabes de libérer le Liban de la tutelle syrienne. Dans un mémorandum également adressé aux chefs d’État arabes, l’ancien chef du gouvernement Sélim Hoss a souligné la nécessité «d’appuyer effectivement l’intifada palestinienne et de confirmer le droit au retour de tous les réfugiés». Par ailleurs, le Bloc national a rappelé à l’intention des participants au sommet qu’il convient de respecter la souveraineté libanaise et la pérennité de son système démocratique. Il leur a en outre demandé de «confirmer la libanité des fermes de Chebaa de manière définitive et officielle» avant de les inciter à aider «le peuple libanais à se débarrasser de la situation de domination et de tutelle qu’il subit».
Lettres ouvertes aux dirigeants arabes et prises de position à l’occasion du sommet se sont multipliées ces derniers jours. Le patriarche maronite Nasrallah Sfeir a applaudi hier à la tenue de la réunion arabe à Beyrouth. Il s’est interrogé toutefois sur les raisons qui ont empêché les parrains de Taëf de veiller à l’application de cet accord et d’aborder ce sujet...