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Actualités - RENCONTRE

Murr chez Karamé pour une visite « familiale » Karamé : Notre but n’est pas de renverser le gouvernement

«Nous ne pouvons pas faire assumer la crise économique à une partie de la population. La faim ne connaît pas de religions». Ces propos ont été tenus par le président Omar Karam à l’issue de sa rencontre avec le ministre de l’Intérieur Élias Murr qui lui a rendu «une visite à caractère familial» hier à son domicile à Beyrouth. M. Karamé s’est entretenu avec le ministre de «divers dossiers» relatifs à la situation locale, notamment la situation sociale et économique ainsi que régionale, et a en outre affirmé que la crise économique touche de la même manière tous les Libanais. «Notre but n’est toujours pas le changement du gouvernement ou le renversement de ce dernier», a-t-il répondu à une question sur un éventuel changement de gouvernement à la suite du sommet arabe. Reconnaissant que la situation est «délicate» à cause de la crise économique qui suscite un profond mécontentement populaire, le leader du Nord a affirmé qu’il était «nécessaire de calmer le jeu afin que le sommet arabe puisse se dérouler dans la quiétude. Le jeu politique prendra alors son cours. Mais personne ne sait jusqu’où cela peut aller», a-t-il ajouté. En réponse à une question sur des rumeurs faisant état d’une reprise des investissements à Solidere, Omar Karamé a relevé qu’il était en faveur de tout investissement au Liban et de tout développement qui mène à la croissance. «Nous sommes conscients de l’ampleur du problème et nous connaissons très bien la réalité des chiffres», a-t-il dit en critiquant l’absence d’un plan économique et le problème du gaspillage. Interrogé sur la teneur de la réunion et si elle a notamment porté sur sa critique de l’intervention télévisée du Premier ministre Rafic Hariri, M. Murr a répondu en affirmant qu’il n’avait à aucun moment «critiqué» le président du Conseil, mais qu’il avait tout simplement répondu à la question d’un journaliste qui lui demandait si c’était véritablement les chrétiens qui avaient propagé le climat négatif. «J’avais alors répondu à la question qui m’était adressée. Le lendemain, j’ai rencontré le Premier ministre qui m’a affirmé que ses déclarations avaient été mal été interprétées. Par conséquent mes propos n’étaient adressés contre personne», a encore précisé M. Murr.
«Nous ne pouvons pas faire assumer la crise économique à une partie de la population. La faim ne connaît pas de religions». Ces propos ont été tenus par le président Omar Karam à l’issue de sa rencontre avec le ministre de l’Intérieur Élias Murr qui lui a rendu «une visite à caractère familial» hier à son domicile à Beyrouth. M. Karamé s’est entretenu avec le...