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Actualités - OPINION

Courrier - M. Hariri et les droits humains

Nous qui veillons à inculquer aux jeunes que nous éduquons les valeurs humanistes, les mettons systématiquement en garde contre le fait de porter des accusations à l’encontre d’une collectivité. Car faire assumer une responsabilité collective à un groupe social déroge aux droits humains les plus élémentaires. Voilé pourquoi nous avons été surpris et choqués que le Premier ministre libanais, M. Rafic Hariri, réputé pour sa modération et dont l’envergue internationale dépasse celle de tous ses prédécesseurs, ait pu faire porter aux «chrétiens» libanais, nommément cités à plusieurs reprises au cours d’une interview à la chaîne de télévision Future TV le 4 mars 2002, la responsabilité d’une «atmosphère négative» aux conséquences selon lui désastreuses pour le pays. Ce type d’accusation relève malheureusement d’un langage qui avait cours dans les années trente et quarante du XXe siècle et dont nous espérions que l’humanité l’avait dépassé. Mira KHEIR Professeur d’histoire
Nous qui veillons à inculquer aux jeunes que nous éduquons les valeurs humanistes, les mettons systématiquement en garde contre le fait de porter des accusations à l’encontre d’une collectivité. Car faire assumer une responsabilité collective à un groupe social déroge aux droits humains les plus élémentaires. Voilé pourquoi nous avons été surpris et choqués que le...