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Actualités - CHRONOLOGIE

Territoires autonomes - Désescalade politique après un week-end sanglant Powell tape du poing sur la table, Sharon redonne à Arafat sa liberté (PHOTO)

Il aura suffi de quelques mots bien sentis, sortis de la bouche du secrétaire d’État américain Colin Powell, pour qu’Ariel Sharon fasse sa deuxième volte-face en moins de 48 heures. «Nous ne permettrons pas que des actes de violence stoppent la mission de Zinni», a martelé hier M. Powell, qui a exprimé le souhait que le Premier ministre israélien «réfléchisse» à la question du confinement de Yasser Arafat. À peine ces propos ont-ils été rendus publics qu’Ariel Sharon faisait laconiquement savoir que le président palestinien «avait rempli les conditions» pour pouvoir quitter Ramallah en Cisjordanie. Ce nouveau développement intervient à l’heure où les États-Unis ont aussi clairement fait savoir hier que la mission de l’émissaire spécial pour le Proche-Orient, Anthony Zinni, conjuguée à la tournée dans cette région du vice-président Dick Cheney, visait en premier lieu à instaurer une trêve entre Israël et les Palestiniens. Sur le terrain, entre-temps, la «guerre d’usure» entre Israéliens et Palestiniens a fait de nouvelles victimes palestiniennes hier, alors qu’Israël a poursuivi son offensive et enterré ses morts tués la veille lors d’attentats qui ont fait 13 tués, attaques auxquelles Israël a répliqué en détruisant totalement les bureaux de Yasser Arafat à Gaza. Page 9
Il aura suffi de quelques mots bien sentis, sortis de la bouche du secrétaire d’État américain Colin Powell, pour qu’Ariel Sharon fasse sa deuxième volte-face en moins de 48 heures. «Nous ne permettrons pas que des actes de violence stoppent la mission de Zinni», a martelé hier M. Powell, qui a exprimé le souhait que le Premier ministre israélien «réfléchisse» à la question du...