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Actualités - CHRONOLOGIE

Tunisie Le mufti au secours d’une chanteuse taxée d’apostasie

Cheikh Kamaleddine Jaïet, mufti de la République, la plus haute autorité religieuse en Tunisie, a volé au secours de la chanteuse tunisienne Zikra taxée d’apostasie et condamnée à mort par un juge religieux saoudien. «L’accusation d’apostasie est sans fondement au regard des propos tenus (par Zikra). Elle a prouvé sa bonne foi et il n’y a pas eu outrage délibéré ni préjudice de sa part à l’islam», a déclaré en substance le mufti interrogé en arabe par l’hebdomadaire tunisien Haqaïq. Le mufti reproche néanmoins à la chanteuse une comparaison «malencontreuse» et «inappropriée» entre ses difficultés en tant qu’artiste immigrée en Égypte et les souffrances du prophète de l’islam Mahomet. «Elle n’avait pas à faire une telle comparaison en raison de la stature du prophète» au regard des musulmans, a ajouté cheikh Jaïet dans un commentaire exceptionnel. Interrogée par la revue, la chanteuse s’est de nouveau disculpée et affirmé avoir été l’objet de manipulation pour une «affaire totalement fabriquée». Un célèbre juge religieux saoudien, vheikh Ibrahim al-Khodeiri, avait appelé à condamner Zikra à la peine capitale pour apostasie, mais sa fatwa a été contestée par des muftis d’Égypte et du Yémen. Les propos incriminés de Zikra, artiste de variété tunisienne résidant en Égypte, avait été tenus lors d’une conférence de presse en marge d’un festival de chant à Qatar.
Cheikh Kamaleddine Jaïet, mufti de la République, la plus haute autorité religieuse en Tunisie, a volé au secours de la chanteuse tunisienne Zikra taxée d’apostasie et condamnée à mort par un juge religieux saoudien. «L’accusation d’apostasie est sans fondement au regard des propos tenus (par Zikra). Elle a prouvé sa bonne foi et il n’y a pas eu outrage délibéré ni préjudice...