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Actualités - CHRONOLOGIE

FESTIVAL AL-BUSTAN - Le Chœur de chambre de Prague et l’Orchestre symphonique national La baguette de Paolo Olmi pour le « Stabat Mater » de Rossini (PHOTOS)

Ce soir et demain, en l’église Saint-Joseph de l’USJ, à 20h30, deux concerts d’envergure en l’honneur du «Stabat Mater» de Rossini (1792-1868). En effet, l’Orchestre symphonique national, dirigé pour l’occasion par Paolo Olmi et accompagné du Chœur de chambre de Prague ainsi que des solistes Ermonela Jaho (soprano), Laura Brioli (alto), Antonis Koroneos (ténor) et Enrico Iori (basse), interprétera cette œuvre majeure du compositeur italien, écrite entre 1831 et 1842. Rossini, qui admirait le Stabat Mater de Pergolèse, ne pensait pas être capable d’en écrire un qui puisse seulement l’égaler. Il change d’avis en 1831, en accédant à la demande d’un prélat espagnol, Fernandez Vela, qui voulait avoir en son unique possession un manuscrit original du compositeur. Après avoir écrit une partie des mouvements (1, 5, 6, 7, 8 et 9), il confie au musicien bolognais Giovanni Tadolini la suite du travail. Le vendredi saint de l’année 1833, l’œuvre est jouée pour la première fois à Madrid. À la mort de Vela en 1837, la partition est publiée à Paris et jouée dans cette même ville en 1842, dans la salle Ventadour. Car ce Stabat Mater appartenait au clergé séculier et ne devait donc pas être interprété dans une église. Une œuvre emphatique et sensuelle Si le succès a été immédiat et important dans les pays méditerranéens, il a trouvé moins d’enthousiasme dans les publics d’Europe du Nord, qui ont trouvé l’œuvre trop emphatique et trop sensuelle pour le sujet religieux qu’elle évoque. Elle ressemble en fait à son créateur : Rossini n’était ni puritain ni fervent catholique et si cet opus a été élaboré dans les dernières années de sa vie, il n’est pas pour autant un testament spirituel d’un homme aux portes de la mort. La partition est beaucoup plus vaste que celle de Pergolèse, qui n’avait fait appel qu’à deux solistes et à un petit orchestre. Rossini a employé des proportions musicales immenses reprises plus tard par Verdi, très impressionné par sa version du mouvement «Inflammatus et accensus» qui lui inspirera son Requiem. Les interprètes Pour ces deux soirées, c’est le chef d’orchestre italien Paolo Olmi qui dirigera l’ensemble. Élève de Massimo Pradella et Franco Ferrara, il a conduit les Royal, London et Rotterdam Philarmonics, le BBC Symphony et l’Orchestre national de France pour n’en citer que quelques-uns. C’est sous sa baguette qu’ont été interprétés, entre autres, William Tell au Théâtre des Champs-Élysées, Les Noces de Figaro à l’Opéra de Lyon, La Fanciulla del West et La Forza del Destino à l’Opéra de Berlin, et Nabucco au Royal Festival Hall de Londres. Quant à Ermonela Jaho, Laura Brioli, Antonis Koroneos et Enrico Iori, ils totalisent tous les quatre une somme d’interprétation fournie dans le répertoire italien. Ils sont à découvrir ce soir et demain, ou à redécouvrir dans le cas d’Ermonela Jaho, déjà présente au Festival de l’année dernière pour un récital. * Renseignements et réservations : 04/972980-1-2 ; 03-752000-9. Site Web : www.albustanfestival.com
Ce soir et demain, en l’église Saint-Joseph de l’USJ, à 20h30, deux concerts d’envergure en l’honneur du «Stabat Mater» de Rossini (1792-1868). En effet, l’Orchestre symphonique national, dirigé pour l’occasion par Paolo Olmi et accompagné du Chœur de chambre de Prague ainsi que des solistes Ermonela Jaho (soprano), Laura Brioli (alto), Antonis Koroneos (ténor) et...