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Actualités - CHRONOLOGIE

Vie politique - Bkerké répondra aujourd’hui au chef du gouvernement Les proches du Premier ministre minimisent ses critiques à l’égard des chrétiens (photo)

Les milieux proches du Premier ministre, Rafic Hariri, tentaient hier de minimiser la portée des propos que celui-ci a tenus lundi à la FTV. Rappelons qu’il avait notamment affirmé ce soir-là : «Il existe dans le pays un climat négatif qui pousse les jeunes à émigrer et la plupart de ceux qui l’entretiennent sont des chrétiens». Or, selon les sources susmentionnées, le chef du gouvernement n’avait nullement l’intention de s’attaquer à la communauté en tant que telle. Constatant simplement que la majorité des voix qui prédisent un effondrement du pays sont chrétiennes, M. Hariri avait cherché, au contraire, à amorcer une ouverture en direction de la communauté. N’a-t-il donc pas assuré dans ce sens que l’abolition de la protection des agences exclusives n’était pas dirigée contre les chrétiens et que des musulmans étaient également touchés par cette mesure ? Ces milieux n’hésitent pas du reste à critiquer les médias qui, selon eux, auraient mis l’accent sur cet aspect de l’entretien que ces mêmes sources qualifient, par ailleurs, de «très positif». Les reproches du Premier ministre ont tout de même suscité un tollé que la LBC a longuement répercuté hier dans son bulletin de 20h (voir encadrés). L’agence al-Markaziah indiquait pour sa part que le communiqué que publiera aujourd’hui l’Assemblée des évêques maronites à l’issue de sa réunion mensuelle commentera naturellement la visite du président syrien Bachar el-Assad à Beyrouth, mais donnera aussi «une réponse claire aux propos que le Premier ministre a tenus au sujet des leaderships chrétiens». La visite du conseiller politique de M. Hariri, Daoud Sayegh, hier à Bkerké, s’inscrivait-elle donc dans ce contexte ? Une question que L’Orient-Le Jour a posée en soirée à M. Sayegh, et à laquelle ce dernier a répondu par la négative. Il a d’ailleurs ajouté qu’il avait régulièrement des entretiens avec le patriarche Nasrallah Sfeir et que sa visite d’hier était prévue depuis un certain temps déjà. Le cardinal maronite aurait-il évoqué l’affaire avec la délégation de Kornet Chehwane qu’il a rencontrée avant M. Sayegh ? Non plus. C’est en tout cas ce qu’a indiqué à L’Orient-Le Jour Samir Frangié, présent à cet entretien, et auquel ont également participé les députés Farés Souhaid, Mansour el-Bone et M. Simon Karam. Il a surtout été question de la visite du président Assad au Liban, a précisé M. Frangié. Un événement considéré par Bkerké comme «un premier pas (positif) sur la voie de la normalisation des relations libano-syriennes».
Les milieux proches du Premier ministre, Rafic Hariri, tentaient hier de minimiser la portée des propos que celui-ci a tenus lundi à la FTV. Rappelons qu’il avait notamment affirmé ce soir-là : «Il existe dans le pays un climat négatif qui pousse les jeunes à émigrer et la plupart de ceux qui l’entretiennent sont des chrétiens». Or, selon les sources susmentionnées, le...