La gestion des hommes peut parfois se révéler surprenante en NBA. Ainsi du sort réservé au pivot Marc Jackson par les dirigeants de la franchise de Golden State (San Francisco) pourtant confinés aux derniers rangs de la Conférence Ouest. Ce joueur de 27 ans et de 2m10, élu à deux reprises meillleur rookie du mois la saison dernière, avec des stats globales de 13,2 points et 7,5 rebonds par match, passe désormais son temps en civil. Libre de tout engagement avant le début du championnat, Jackson, qui a fréquenté les championnats turc et espagnol, devait signer pour Houston. Golden State a bloqué le transfert par un contrat d’une valeur égale à la proposition des Rockets, 24 millions de dollars sur six ans. L’intéressé, réduit à quelques minutes de jeu seulement cette saison, a fait savoir qu’il trouvait cette manœuvre inqualifiable. Et il l’a dit assez fort pour être suspendu pendant plusieurs rencontres avec privation de salaire. Devenu le remplaçant de Danny Fortson, Jackson a cru pouvoir prendre la direction de Phoenix, car les Suns, en mal d’intérieurs, désiraient l’inclure dans un échange de plusieurs joueurs. Pour des raisons toujours aussi obscures, le deal a capoté. Lors d’une conférence de presse, Jackson s’est dit victime «de dirigeants qui ont des comportements d’enfants gâtés». Cela lui a valu une nouvelle suspension et un exil au bout du banc. La NBA veut s’ouvrir au monde David Stern, patron de la NBA, vient d’annoncer que la puissante ligue nord-américaine souhaitait s’implanter hors des États-Unis «avant la fin de la décennie». La forme reste cependant à déterminer. Il pourrait s’agir soit d’installations de nouvelles franchises, en Europe notamment, soit de la création de «ligues de développement» à l’image de la NBDL, compétition créée pour les jeunes aux USA. La NBA a déjà placé quelques dollars dans la North European Basket-Ball (NEBL) qui regroupe depuis plusieurs années la Russie et des pays baltes comme la Lituanie. Mais elle ne s’est encore jamais vraiment avancée en première ligne sur le terrain sportif, ses préoccupations immédiates étant surtout d’ordre financier. Par l’effet d’annonce de David Stern, les Américains admettent aussi indirectement qu’ils ont pris conscience de la richesse du marché européen confirmée cette année par l’excellente tenue de ses meilleurs représentants en NBA. Quelles que soient ses prochaines décisions, la NBA aura d’ores et déjà été devancée par sa rivale de l’ABA, une ligue mineure. Toujours prête à damer le pion à sa sœur aînée, celle-ci vient de réussir une grande première en installant une franchise sur le sol mexicain, à Tijuana, alors que la NBA lorgnait du côté de Mexico.
La gestion des hommes peut parfois se révéler surprenante en NBA. Ainsi du sort réservé au pivot Marc Jackson par les dirigeants de la franchise de Golden State (San Francisco) pourtant confinés aux derniers rangs de la Conférence Ouest. Ce joueur de 27 ans et de 2m10, élu à deux reprises meillleur rookie du mois la saison dernière, avec des stats globales de 13,2 points et 7,5 rebonds par match, passe désormais son temps en civil. Libre de tout engagement avant le début du championnat, Jackson, qui a fréquenté les championnats turc et espagnol, devait signer pour Houston. Golden State a bloqué le transfert par un contrat d’une valeur égale à la proposition des Rockets, 24 millions de dollars sur six ans. L’intéressé, réduit à quelques minutes de jeu seulement cette saison, a fait savoir qu’il trouvait cette...