Agenda diplomatique chargé avant le rendez-vous de mars Le compte à rebours a commencé

Le compte à rebours pour la tenue du sommet arabe du 27-28 mars a commencé. Le ministre de la Culture Ghassan Salamé a présidé hier, à l’hôtel Phoenicia, la première réunion des missions exploratoires envoyées par les pays arabes qui seront présents au sommet. Le directeur du protocole à la présidence de la République Maroun Haïmari, le chef de la garde républicaine, le colonel Mostapha Hamdane, et le chargé de communication de la présidence Rafic Chélala ont assisté à la réunion, expliquant, chacun dans son domaine propre, les détails des arrangements pris pour la réussite du sommet. Les États arabes présents étaient représentés à cette réunion soit par des missions, soit par le biais de leurs ambassadeurs. Niveau de représentation, volume des délégations, journalistes accompagnant les délégations, date d’arrivée et de départ, moyens de transport et autres détails, autant de questions auxquelles M. Salamé et les présents se sont efforcés de répondre. L’après-midi, les missions exploratoires ont exploré les différents lieux où se tiendra le conférence, achevant leur tournée par une visite au palais présidentiel de Baabda où un dîner de gala sera offert à l’ouverture du sommet. À ce jour, les États arabes qui seront représentés au plus haut échelon au sommet arabe sont : l’Égypte, la Syrie, la Jordanie, le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, Qatar, le Bahreïn, le Yémen, la Mauritanie et l’Arabie saoudite, représentée par le prince héritier. On notait hier la présence d’une mission exploratoire palestinienne, ce qui laisse penser que tout sera fait pour assurer la participation de Yasser Arafat au sommet. La Libye, toutefois, n’était pas représentée à la réunion d’hier. M. Salamé a précisé que le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa pourrait en savoir plus sur le niveau de représentation libyen, lors de son prochain passage à Beyrouth, dans les deux jours. M. Salamé a affirmé que l’agenda diplomatique qui précède le sommet arabe est très chargé et pourrait comporter certaine «surprises», à l’image de la visite imprévue que le chef de l’État syrien a effectuée à Beyrouth. Au sommaire de cet agenda figurent, d’abord, la visite que le président Bachar el-Assad doit effectuer aujourd’hui en Arabie saoudite et les conversations que le président égyptien Hosni Moubarak doit avoir le même jour à Washington. Le 7 mars, une importante réunion doit se tenir entre une délégation irakienne et le secrétariat général de l’ Onu et, en fin de semaine, les ministres arabes des AE se retrouveront au Caire, a poursuivi M. Salamé. Suivront une tournée régionale du vice-président américain puis un sommet européen, dans dix jours, à Valence, qui pourrait prendre une position avancée au sujet du conflit israélo-arabe. Sans parler, bien entendu, des «surprises» qui pourraient se produire sur le terrain, en Palestine.