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Actualités - CHRONOLOGIE

L’ambassadeur de France reçu par Hariri « Le sommet de Beyrouth pourrait réserver de bonnes surprises », estime Lecourtier

Pour l’ambassadeur de France, M. Philippe Lecourtier, le sommet arabe de Beyrouth (en mars prochain) pourrait réserver de bonnes surprises, en ce qui concerne le dossier régional. Le diplomate qui a été reçu hier par le chef du gouvernement Rafic Hariri s’est en outre félicité de ce que le communiqué publié à l’issue du sommet libano-syrien de dimanche, à Baabda, ait mis l’accent sur l’unité et la souveraineté du Liban, «deux idées qui nous tiennent à cœur». L’entretien Hariri-Lecourtier a notamment porté sur l’exacerbation de la violence dans les Territoires et sur les éventuelles conséquences de cette escalade qu’il a désignée comme étant «très grave» et «à grands risques». Interrogé ensuite sur la visite inopinée du président syrien Bachar el-Assad dimanche à Baabda, le diplomate a indiqué que «l’ambassade de France n’est pas autorisée à donner son point de vue sur une rencontre à laquelle elle n’a pas assisté». Il a cependant indiqué, mais « à titre personnel» que si cette visite «revêt une importance assez historique, c’est parce que seulement trois présidents syriens sont déjà venus au Liban, dont le dernier en 1947». «Deuxièmement, a ajouté M. Lecourtier, j’ai constaté que deux idées qui nous tiennent à cœur, nous Français, ont été soulignées dans le communiqué (publié à l’issue du sommet) : c’est l’unité et la souveraineté du Liban. C’est un point que nous pouvons souligner, parce que c’est ce que nous avons toujours souhaité». Citant M. Hariri, l’ambassadeur a indiqué que le président Assad a dit aux dirigeants libanais qu’«il était très soucieux d’aider le Liban dans la situation un peu délicate qu’il traverse actuellement», avant de relever que la visite du président syrien «s’inscrit naturellement dans le cadre de l’activité diplomatique qui se développe à la veille du sommet arabe». Il a rappelé dans ce cadre les initiatives et les idées lancées «pour trouver une issue à la situation dramatique dans les Territoires pour qu’on en finisse avec la logique de la violence et qu’on s’engage enfin dans le processus de paix». «Et là, a-t-il dit, je crois quand même que le sommet de Beyrouth pourrait nous réserver de très heureuses surprises». Plus tard, le chef du gouvernement a reçu le président du syndicat des journalistes Melhem Karam qui l’a invité à assister au congrès de la Fédération des journalistes arabes qui se tiendra au Liban les 11 et 12 avril prochain. Il s’est entretenu successivement avec les ministres de l’Intérieur Élias Murr, des Affaires sociales Assaad Diab, avant de tenir une réunion avec les membres de la commission parlementaire de l’Éducation, conduite par Mme Bahia Hariri, en présence du ministre de l’Éducation, Abdel-Rahim Mrad.
Pour l’ambassadeur de France, M. Philippe Lecourtier, le sommet arabe de Beyrouth (en mars prochain) pourrait réserver de bonnes surprises, en ce qui concerne le dossier régional. Le diplomate qui a été reçu hier par le chef du gouvernement Rafic Hariri s’est en outre félicité de ce que le communiqué publié à l’issue du sommet libano-syrien de dimanche, à Baabda, ait...