La conseillère américaine pour la Sécurité nationale, Condoleezza Rice, a exprimé des réserves sur l’initiative de paix saoudienne concernant les frontières d’un futur État palestinien, dans un entretien à la chaîne satellitaire égyptienne al-Akhbar diffusé vendredi. «Nous avons manifesté de l’intérêt concernant les idées du prince héritier saoudien (Abdallah ben Abdel Aziz), mais la définition des frontières d’un (futur) État palestinien doit être décidée au cours de négociations», a affirmé Mme Rice dont les propos étaient traduits en arabe par la chaîne al-Akhbar. À la question de savoir pourquoi les États-Unis ne soutiennent pas le retrait israélien aux frontières du 4 juin 1967, elle a répondu : «Selon les accords d’Oslo, l’idée était de décider les frontières finales de l’État palestinien dans le cadre du processus de paix, je ne pense pas que nous pouvons décider, à l’avance, la forme finale de l’accord» auquel les deux parties vont parvenir. «Mais nous apprécions le fait que le prince Abdallah était prêt à déclarer publiquement que la normalisation des relations est possible entre les pays arabes et Israël», a-t-elle dit. Par ailleurs, le directeur de la CIA, George Tenet, et le responsable du département d’État, William Burns, sont arrivés jeudi en Arabie saoudite pour s’entretenir avec le prince héritier Abdallah, auteur de propositions visant à mettre fin aux violences au Proche-Orient. Un responsable saoudien a indiqué que Tenet avait rencontré Abdallah et le responsable des services secrets du royaume, le prince Nawaf ben Abdel Aziz. Rien n’a filtré de leur discussion. Une porte-parole du département d’État s’est quant à elle contentée de dire que William Burns, spécialiste des affaires proche-orientales, s’était «rendu hier en Arabie saoudite pour rencontrer le prince héritier Abdallah et discuter d’une grande variété de questions bilatérales et régionales».
La conseillère américaine pour la Sécurité nationale, Condoleezza Rice, a exprimé des réserves sur l’initiative de paix saoudienne concernant les frontières d’un futur État palestinien, dans un entretien à la chaîne satellitaire égyptienne al-Akhbar diffusé vendredi. «Nous avons manifesté de l’intérêt concernant les idées du prince héritier saoudien (Abdallah ben Abdel Aziz), mais la définition des frontières d’un (futur) État palestinien doit être décidée au cours de négociations», a affirmé Mme Rice dont les propos étaient traduits en arabe par la chaîne al-Akhbar. À la question de savoir pourquoi les États-Unis ne soutiennent pas le retrait israélien aux frontières du 4 juin 1967, elle a répondu : «Selon les accords d’Oslo, l’idée était de décider les frontières finales de l’État...