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Actualités - CHRONOLOGIE

Droits de l’homme Solida relance le dossier des Libanais détenus en Syrie

Le mouvement franco-libanais Solida (Soutien aux Libanais détenus arbitrairement) a publié hier, à Paris, un communiqué dans lequel il relance le dossier des Libanais arrêtés en Syrie. Solida invite notamment les députés libanais à «faire preuve de courage et remplir leurs fonctions de représentants du peuple libanais en demandant publiquement à la Syrie le rapatriement des Libanais qu’elle détient illégalement». Le communiqué rappelle sur ce plan que Solida avait adressé en décembre 2001 aux 128 députés libanais une lettre indiquant, notamment, que «plus de 200 Libanais seraient toujours détenus au secret dans les prisons syriennes, ce chiffre excluant les 95 Libanais dont la détention a été reconnue par les autorités syriennes en décembre 2000». «Ces Libanais, ajoute le communiqué, ont été illégalement enlevés sur le territoire libanais et extradés en Syrie». Dans sa lettre aux députés, Solida souligne que «beaucoup de familles ont rendu visite à leurs proches sur leurs lieux de détention». «Les organisations internationales de défense des droits de l’homme, ajoute Solida, ont également des documents officiels et de nombreuses informations prouvant la détention de ces Libanais en Syrie, en violation du pacte international sur les droits civils et politiques, auquel le Liban, comme la Syrie, ont adhéré». Après avoir indiqué que la commission chargée du dossier des personnes disparues (commission présidée par le député Fouad es-Saad) a en sa possession toutes les informations nécessaires concernant cette affaire, Solida déplore qu’aucun des 128 députés libanais n’ait répondu ou réagi à sa lettre. «Aucun député libanais ne peut prétendre que dans sa région personne n’a été déporté en Syrie», affirme Solida. Et le communiqué de Solida de poursuivre : «Lorsque le président syrien Bachar el-Assad s’est déclaré disposé, en juin 2001, à étudier les plaintes des autorités libanaises à ce sujet, aucune demande n’a apparemment été formulée. Les autorités syriennes, en maintenant ces Libanais détenus au secret, se rendent coupables de crime continu de disparitions forcées. Si c’est le régime du défunt président Hafez el-Assad qui a pratiqué ces enlèvements, le régime du président Bachar el-Assad est coupable de faire disparaître des êtres humains en ne libérant pas les Libanais qui ont été enlevés en territoire libanais et, pire, en ne révélant rien les concernant». Et le communiqué de conclure : «Les autorités libanaises sont quant à elles complices de ce crime qu’elles tentent vainement d’oublier et de faire oublier en camouflant – avec difficulté – ces violations des droits de l’homme commises par la Syrie».
Le mouvement franco-libanais Solida (Soutien aux Libanais détenus arbitrairement) a publié hier, à Paris, un communiqué dans lequel il relance le dossier des Libanais arrêtés en Syrie. Solida invite notamment les députés libanais à «faire preuve de courage et remplir leurs fonctions de représentants du peuple libanais en demandant publiquement à la Syrie le rapatriement...