Actualités - CHRONOLOGIE
Monnaie Riad Salamé rassure les émigrés sur la situation financière du pays
Par RIZK SYBILLE, le 01 mars 2002 à 00h00
Le gouverneur de la Banque centrale s’est voulu rassurant sur la situation financière du pays. Il était invité hier à l’initiative du ministère des Affaires étrangères pour parler du secteur bancaire libanais à des représentants des Libanais de l’étranger. «Tout le monde se pose des questions sur la santé de la livre et des banques libanaises, personne mieux que le gouverneur ne pouvait y répondre», a déclaré le représentant du ministre des Affaires étrangères. Riad Salamé s’est employé à dissiper les inquiétudes des émigrés en assurant que le secteur bancaire libanais est «sain» et qu’il est dirigé «par des personnes dignes de confiance». Le gouverneur a retracé l’histoire du secteur bancaire libanais, qui a connu une croissance assez spectaculaire au cours des dix dernières années, rappelant que la Banque centrale avait toujours veillé au respect des réglementations internationales. Le bilan consolidé du secteur bancaire a ainsi totalisé 47 milliards de dollars en 2001. Ses dépôts sont passés de 6,6 milliards de dollars en 1992 à 40,1 milliards en 2001. Le portefeuille consolidé des créances est parallèlement passé de 2,6 milliards de dollars en 1992 à 15 milliards de dollars en 2001. Ces chiffres seuls ne sont pas de nature à rassurer les émigrés qui placent leurs dépôts dans leur pays d’origine. C’est pourquoi, Riad Salamé a souligné la solidité financière des banques qui ont augmenté leurs capitaux propres de 144 millions de dollars en 1992 à 2,9 milliards en 2001. Il a également insisté sur leur niveau de liquidité, y compris en devises. Mais l’argument suprême avancé par le gouverneur pour convaincre les émigrés de placer leur argent au Liban a fait appel à leur porte-monnaie. «En fin de compte chacun est libre de placer son argent où il le souhaite, a-t-il dit. Au Liban, un placement de 200 000 dollars par exemple rapporte 500 à 600 dollars par mois s’il est libellé en dollars et environ 2 000 dollars par mois s’il est libellé en livres libanaises». S.R.
Le gouverneur de la Banque centrale s’est voulu rassurant sur la situation financière du pays. Il était invité hier à l’initiative du ministère des Affaires étrangères pour parler du secteur bancaire libanais à des représentants des Libanais de l’étranger. «Tout le monde se pose des questions sur la santé de la livre et des banques libanaises, personne mieux que le gouverneur ne pouvait y répondre», a déclaré le représentant du ministre des Affaires étrangères. Riad Salamé s’est employé à dissiper les inquiétudes des émigrés en assurant que le secteur bancaire libanais est «sain» et qu’il est dirigé «par des personnes dignes de confiance». Le gouverneur a retracé l’histoire du secteur bancaire libanais, qui a connu une croissance assez spectaculaire au cours des dix dernières années,...