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Actualités - CHRONOLOGIE

Monnaie Riad Salamé rassure les émigrés sur la situation financière du pays

Le gouverneur de la Banque centrale s’est voulu rassurant sur la situation financière du pays. Il était invité hier à l’initiative du ministère des Affaires étrangères pour parler du secteur bancaire libanais à des représentants des Libanais de l’étranger. «Tout le monde se pose des questions sur la santé de la livre et des banques libanaises, personne mieux que le gouverneur ne pouvait y répondre», a déclaré le représentant du ministre des Affaires étrangères. Riad Salamé s’est employé à dissiper les inquiétudes des émigrés en assurant que le secteur bancaire libanais est «sain» et qu’il est dirigé «par des personnes dignes de confiance». Le gouverneur a retracé l’histoire du secteur bancaire libanais, qui a connu une croissance assez spectaculaire au cours des dix dernières années, rappelant que la Banque centrale avait toujours veillé au respect des réglementations internationales. Le bilan consolidé du secteur bancaire a ainsi totalisé 47 milliards de dollars en 2001. Ses dépôts sont passés de 6,6 milliards de dollars en 1992 à 40,1 milliards en 2001. Le portefeuille consolidé des créances est parallèlement passé de 2,6 milliards de dollars en 1992 à 15 milliards de dollars en 2001. Ces chiffres seuls ne sont pas de nature à rassurer les émigrés qui placent leurs dépôts dans leur pays d’origine. C’est pourquoi, Riad Salamé a souligné la solidité financière des banques qui ont augmenté leurs capitaux propres de 144 millions de dollars en 1992 à 2,9 milliards en 2001. Il a également insisté sur leur niveau de liquidité, y compris en devises. Mais l’argument suprême avancé par le gouverneur pour convaincre les émigrés de placer leur argent au Liban a fait appel à leur porte-monnaie. «En fin de compte chacun est libre de placer son argent où il le souhaite, a-t-il dit. Au Liban, un placement de 200 000 dollars par exemple rapporte 500 à 600 dollars par mois s’il est libellé en dollars et environ 2 000 dollars par mois s’il est libellé en livres libanaises». S.R.
Le gouverneur de la Banque centrale s’est voulu rassurant sur la situation financière du pays. Il était invité hier à l’initiative du ministère des Affaires étrangères pour parler du secteur bancaire libanais à des représentants des Libanais de l’étranger. «Tout le monde se pose des questions sur la santé de la livre et des banques libanaises, personne mieux que le gouverneur...