Actualités - CHRONOLOGIE
L’UL et les écoles officielles maintiennent leur grève demain
le 27 février 2002 à 00h00
Contrairement à la CGTL qui n’a pas maintenu son ordre de grève, la ligue des professeurs à plein temps de l’Université libanaise et le comité de coordination des enseignants des écoles officielles, secondaires et primaires seront en grève demain jeudi. Sur fond de crise sociale et économique qu’ils ont dénoncée dans deux communiqués séparés, les professeurs de l’UL et les enseignants dénoncent «la politique irresponsable du gouvernement qui ne fait que taxer les couches les moins favorisées épargnant les plus aisés qui détiennent les richesses du pays». Les professeurs de l’UL rappellent, en outre, au gouvernement que «l’autonomie de leur université a été acquise de haute lutte» et qu’ils «entendent poursuivre leur action pour la récupérer du Conseil des ministres qui la leur a usurpée». Ils dénoncent aussi la politique de «l’étouffement budgétaire» que le ministère des Finances applique à leur encontre. Ils rappellent à ce propos qu’«un milliard et demi de LL, solde du budget de l’année précédente, revenant à leur mutuelle de santé, sont bloquées, ce qui est déshonorant pour une université qui n’arrive pas à honorer ses engagements vis-à-vis des siens mais aussi vis-à-vis des institutions hospitalières qui se sont engagées à ses côtés». Les professeurs de l’UL dénoncent aussi le blocage imposé par le Conseil des ministres qui refuse de valider les contrats de 582 professeurs contractuels depuis plus d’un an et d’autoriser l’entrée dans le cadre de 26 autres dont la candidature a été avalisée par le précédent Conseil en 1999. «Et la liste est plus longue, disent les professeurs de l’UL, mais les cas cités ne sont qu’un exemple de cette insouciance du gouvernement qui entend étouffer à petit feu une institution qui sert de refuge à tous les étudiants appartenant aux couches sociales les plus défavorisées». Les enseignants du secondaire et du primaire dénoncent, eux aussi, la politique antisociale du gouvernement, utilisant un discours particulièrement virulent. Ils accusent le gouvernement de n’avoir pas le souci des couches sociales les plus défavorisées qui se retrouvent soumises à de nouveaux impôts et de nouvelles taxes, avec en face «une minorité de nantis qui trouve toujours moyen d’échapper à toute imposition». Les enseignants des écoles officielles demandent une revalorisation des prestations de santé qui leur sont accordées par la coopérative des fonctionnaires. Ils dénoncent aussi le retard qui leur est imposé, qui peut durer plusieurs mois, pour récupérer leur argent du fait de la routine administrative. Les enseignants sont inquiets aussi pour leur retraite et pour les indemnités de leur fin de service, qu’ils veulent complètes, calculées sur base de la totalité de leur dernier salaire.
Contrairement à la CGTL qui n’a pas maintenu son ordre de grève, la ligue des professeurs à plein temps de l’Université libanaise et le comité de coordination des enseignants des écoles officielles, secondaires et primaires seront en grève demain jeudi. Sur fond de crise sociale et économique qu’ils ont dénoncée dans deux communiqués séparés, les professeurs de l’UL et les...
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