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Actualités - CHRONOLOGIE

Hockey (messieurs) : triomphe canadien, 50 ans après

Le Canada a mis fin à 50 ans de disette olympique en hockey sur glace messieurs en battant les États-Unis 5 à 2 (2-1, 1-1, 2-0) dimanche à Salt Lake City, au terme d’un match de très haut niveau. Déjà légendaire, Wayne Gretzky va devenir un véritable dieu dans les rues d’Ottawa et du Canada. Vainqueurs de six des sept premiers tournois olympiques depuis 1920, les joueurs à la feuille d’érable patientaient depuis 1952 pour rapporter l’or chez eux. Battus en ouverture par les Suédois (5-2), les Canadiens se sont montrés meilleurs à chaque match, réussissant à faire l’amalgame entre toutes les stars de la LNH. Deuxièmes en 1992 et en 1994, battus respectivement par les Soviétiques et par les Suédois, ils succèdent au palmarès à la République tchèque, défaite en quart de finale par la Russie, qui termine médaille de bronze, après sa victoire sur le Bélarus (7-2), samedi. Pour tenter de conjurer le sort, les Américains avaient pourtant redonné les clés de la maison à Herb Brooks, l’entraîneur du «Miracle sur glace» de 1980. Avec une équipe d’universitaires, Brooks avait remporté le titre olympique à la surprise générale, à Lake Placid. Vainqueurs en 1960, à Squaw Valley, et en 1980, à Lake Placid, les Américains ne réaliseront pas la passe de trois chez eux, mais se consoleront avec leur première médaille depuis 22 ans. Comme prévu, les Canadiens se lançaient dans la bataille avec rage. Dès la première minute, le palet flirtait déjà avec le but de Richter. Les joueurs de Gretzky installaient leur jeu. « Oh ! Canada » Pourtant, les Américains ouvraient le score à la 9e minute par un contre de Amonte. Et ils avaient même l’occasion de doubler la mise, lorsque le gardien canadien Brodeur voyait le palet lui passer sous le corps et longer la ligne. Surpris, les Blancs réagissaient rapidement par Kariya. L’ailier de Anaheim était à la conclusion d’une action partie de Mario Lemieux (15e). Moins de quatre minutes plus tard, les Canadiens prenaient même l’avantage par Iginla (19e). Après la première pause, la partie repartait sur un rythme toujours aussi endiablé. Sans temps mort, le palet volait d’une cage à l’autre. À un slalom du virevoltant Canadien Fleury répondait un puissant tir américain obligeant Brodeur à un sauvetage aveugle. Agressifs, les Américains étaient sanctionnés pour une crosse haute à deux reprises en moins d’une minute. À 3 contre 5 pendant une minute autour de la 30e, ils résistaient galvanisés par le public tandis que «Super Mario» ratait une incroyable occasion dans le but vide (32e). Grâce à une supériorité numérique, les Américains égalisaient par Rafalski dont le tir était dévié dans son propre but par le défenseur Pronger (36e). Mais Sakic offrait un nouvel avantage aux siens d’un tir lointain (39e). Intense, la troisième période était une lutte âpre pour la possession du palet. Forcés de prendre des risques, les Américains abandonnaient leur gardien Richter pour se jeter sur la cage de Brodeur. Et logiquement, un contre Canadien ruinait les espoirs locaux avec un tir d’Iginla que Richter ne pouvait que dévier (57e). Les «gars du Canada» enfonçaient même les «US Boys» avec un ultime but de Sakic parti seul vers le but (59e). L’arbitre canadien, M. Creary, libérait un bondissant Gretzky et ses compatriotes pour laisser résonner le Oh ! Canada, le dernier hymne de ces 19es JO.
Le Canada a mis fin à 50 ans de disette olympique en hockey sur glace messieurs en battant les États-Unis 5 à 2 (2-1, 1-1, 2-0) dimanche à Salt Lake City, au terme d’un match de très haut niveau. Déjà légendaire, Wayne Gretzky va devenir un véritable dieu dans les rues d’Ottawa et du Canada. Vainqueurs de six des sept premiers tournois olympiques depuis 1920, les joueurs à la...