Liban-France Réception à la Résidence des Pins en l’honneur des étudiants de l’IEP Paris et de l’ESA

L’ambassadeur de France au Liban Philippe Lecourtier a donné hier une réception à la Résidence des Pins, à l’occasion du séminaire conjoint entre l’Institut des études politiques de Paris (IEP PARIS) et l’École supérieure des affaires de Beyrouth (ESA). La réception s’est déroulée en présence notamment du consul général de France à Beyrouth, Michel Pipelier, de l’attaché de coopération à l’ambassade de France, Joël Lascaux, du directeur de l’ESA, M. Orsay, ainsi que des étudiants. «L’idée de ce séminaire conjoint est née l’année dernière», explique Olivier Lavinal, chargé de mission à l’ESA. «Le but recherché, précise-t-il, est de confronter, par couples de deux et durant deux semaines, des étudiants d’univers différents, de mondes universitaires différents, en l’occurrence onze étudiants en sciences politiques de l’IEP Paris et onze étudiants libanais en affaires de l’ESA . Il était de même intéressant d’observer leur faculté de travailler ensemble et de mener des enquêtes conjointes sur le terrain, tout en faisant ressortir leurs spécificités tant personnelles qu’intellectuelles ou régionales». Ils ont ainsi eu la possibilité d’avoir un avant-goût des méthodes d’enquête, de rédiger le questionnaire, de rencontrer les personnes adéquates, autrement dit d’effectuer un travail de préparation à leur prochain mémoire. Pour l’ensemble des étudiants, ce séminaire était plus qu’enrichissant. Il était pour eux l’occasion d’entreprendre une étude à partir de deux approches différentes et complémentaires, mais surtout pour les étudiants venant de France, de découvrir la situation politique libanaise dans toute sa complexité, d’en saisir les enjeux, les problèmes, d’en ressentir l’importance et de comprendre certaines subtilités qu’ils ne peuvent trouver dans les livres. À l’issue de la réception, au cours de laquelle M. Lecourtier a longuement conversé avec les étudiants, l’ambassadeur a émis le souhait de renforcer les liens de réciprocité entre l’IEP Paris et l’ESA. «Cette expérience semble avoir été une réussite, car tout le monde est satisfait. Il faudrait à présent, conclut-il, donner la possibilité aux étudiants libanais de l’ESA d’aller en France, dans le cadre de ce partenariat». Et de finir en émettant l’idée d’instaurer un premier cycle d’études d’affaires à l’ESA. A.-M. H.