Un poème édifiant écrit par Mata Hari en 1888 dans le carnet de poésie d’une de ses camarades de classe vient d’être découvert à Leeuwarden (nord des Pays-Bas), la ville natale de la danseuse fusillée par les Français pour espionnage. «Ce document a été découvert par Pieter de Hoo, l’arrière-neveu de Grietje de Hoo, l’amie de Mata Hari. Le carnet de poésie se trouvait parmi de vieilles paperasses dont Pieter de Hoo a héritées», a indiqué le service des archives de la ville de Leeuwarden. Mata Hari, née Margaretha Geertruida Zelle, a écrit ce poème en vers à 12 ans. Elle y prêche, en néerlandais de la fin du XIXe siècle, les vertus prônées à cette époque dans la bourgeoisie néerlandaise. Voici ce poème : À Grietje Pour éviter les écueils De l’océan de la vie, Prends la Vertu et le respect comme capitaine et timonier Lorsque tu vogueras sur les mers, Que ton équipage soit la Piété Et la liberté ta boussole, Le courage ton ancre et l’espoir tes voiles Alors, quelle que soit la force des vagues Toujours tu arriveras à bon port. En souvenir de Margaretha Zelle Leeuwarden 1888. L’écriture de la future Mata Hari est appliquée, penchée vers la droite de la page dont le coin supérieur est orné d’un motif à fleurs. Grietje de Hoo a entretenu des liens amicaux avec Mata Hari jusqu’à son décès en 1904, à la suite d’une pneumonie. La danseuse avait été condamnée le 25 juillet 1917 par le conseil de guerre de Paris et fusillée le 15 octobre de la même année. En octobre dernier, la fondation Mata Hari et la ville de Leeuwarden avaient déposé devant la justice française une requête demandant la révision de la condamnation à mort de l’espionne mythique.
Un poème édifiant écrit par Mata Hari en 1888 dans le carnet de poésie d’une de ses camarades de classe vient d’être découvert à Leeuwarden (nord des Pays-Bas), la ville natale de la danseuse fusillée par les Français pour espionnage. «Ce document a été découvert par Pieter de Hoo, l’arrière-neveu de Grietje de Hoo, l’amie de Mata Hari. Le carnet de poésie se trouvait parmi de vieilles paperasses dont Pieter de Hoo a héritées», a indiqué le service des archives de la ville de Leeuwarden. Mata Hari, née Margaretha Geertruida Zelle, a écrit ce poème en vers à 12 ans. Elle y prêche, en néerlandais de la fin du XIXe siècle, les vertus prônées à cette époque dans la bourgeoisie néerlandaise. Voici ce poème : À Grietje Pour éviter les écueils De l’océan de la vie, Prends la Vertu et le respect...