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Actualités - CHRONOLOGIE

Social - Ordre de grève maintenu pour le 28 février La CGTL à Hariri : La TVA a porté le coup de grâce au pouvoir d’achat

Le président et les membres du conseil exécutif de la CGTL, qui a lancé un ordre de grève et de manifestation pour le 28 février, ont été reçus hier par le Premier ministre, avec lequel ils se sont expliqués au sujet de leurs revendications. La réunion, qui s’est tenue en présence du ministre du Travail Ali Kanso et du conseiller économique du Premier ministre Ghazi Youssef, s’est déroulée «dans une atmosphère très positive», ont convenu les personnes présentes. Elle sera suivie d’une seconde rencontre, mercredi prochain. La réunion a permis à la CGTL d’exposer son point de vue. La centrale estime que la TVA a porté le coup de grâce au pouvoir d’achat des salariés, et qu’un réajustement s’impose désormais. La forme de ce réajustement pourrait revêtir l’aspect d’une augmentation des indemnités de déplacement et des bourses scolaires annuelles versées par le patronat. «Nous espérons que les solutions auxquelles nous parviendrons mercredi convaincront la direction de la centrale et les associations économiques», a dit en fin de réunion M. Kanso. Les organismes patronaux ont déjà refusé par le passé de faire les frais de la politique économique du gouvernement et de «payer pour tous» le prix de l’inflation. Le débat d’hier a porté sur le rôle et les prestations de la CNSS, des articles du code du travail, le niveau de vie et le pouvoir d’achat, affaibli par l’instauration de la TVA, sans compter un réajustement des salaires et les indemnités consenties par le patronat au début des années 90. M. Hariri s’est contenté d’enregistrer les demandes de la CGTL, sans véritablement s’engager dans le débat, tout en convenant que la situation sociale est difficile. Pour sa part, le président de la CGTL, Ghassan Ghosn, a protesté contre la manière dont la TVA a été appliquée, affirmant que contrairement à ce qui a été promis, les prix des denrées de première nécessité ont été affectés. «Des licenciements collectifs se produisent, l’emploi est menacé, des projets de privatisation obscurs sont en préparation. Nous avons parlé de toutes nos appréhensions, a dit M. Ghosn. Et naturellement, nous avons parlé des nouvelles taxes et de la nécessité d’un réajustement des salaires pour renforcer le pouvoir d’achat des travailleurs, ce qui a accentué la stagnation. En fait, les salaires sont sur le point d’être dévorés par les impôts». M. Ghosn a refusé de s’engager sur une possibilité de report du débrayage prévu pour le 28 février, soulignant que, depuis 1996, il n’y a plus eu de réajustement des salaires, alors que selon la Banque du Liban, les prix ont augmenté de 21 %.
Le président et les membres du conseil exécutif de la CGTL, qui a lancé un ordre de grève et de manifestation pour le 28 février, ont été reçus hier par le Premier ministre, avec lequel ils se sont expliqués au sujet de leurs revendications. La réunion, qui s’est tenue en présence du ministre du Travail Ali Kanso et du conseiller économique du Premier ministre Ghazi...