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Actualités - ANALYSE

États-Unis Les prix à la production remontent aux USA

Après trois mois consécutifs de baisse, les prix à la production ont remonté en janvier aux États-Unis, sans pour autant exercer aucune pression sur l’économie, de l’avis des économistes. Ils ont progressé de 0,1 %. Toutefois sur un an, ils affichent une baisse de 2,6 %, ce qui est sans précédent depuis le recul de 2,9 % enregistré en février 1950, sous la présidence de Harry Truman. C’est moins que la hausse de 0,3 % attendue par les économistes. Les prix avaient reculé de 0,6 % en décembre. En excluant l’alimentation et l’énergie, ils ont baissé de 0,1 %, alors que le marché attendait une hausse de même ampleur. Si on ne tient pas compte du prix de l’énergie, qui a plongé de 20,1 % en un an, les prix affichent une progression de 0,6 % depuis janvier 2001. Le prix de l’essence a remonté de 3,4 % après deux mois de recul et celui des voitures de 0,7 % après une baisse de 0,4 % en décembre. Le prix des biens intermédiaires, comme le bois ou le plastique qui servent à produire d’autres marchandises, a diminué de 0,1 % après déjà une baisse de 0,8 % le mois précédent. C’est un signe clair que l’inflation reste faible. «On s’attendait à de bons chiffres et c’est encore mieux que prévu. Aucune inflation n’est attendue cette année. Les biens intermédiaires n’ont pas bougé, ce qui est de très bon augure pour le prix des produits finis», note Carey Leahey (Deutsche Bank Securities). Le prix des matières premières, comme les grumes et les minerais, a monté de 3,7 %, après une baisse de 9,6 % en décembre. Celui du pétrole a augmenté de 8,1 %, sa plus forte hausse depuis celle de 9,1 % en septembre 2000. Pour Robert Brusca (Ecobest Consulting), «il n’y a aucune pression inflationniste, sauf sur le pétrole et quelques matières premières qui reste insignifiante pour le moment. Je pense que la Fed commence à s’inquiéter. Elle sera probablement plus encline à relever ses taux à la fin de cette récession, quand elle se produira, qu’elle ne l’a jamais été depuis 1960. Les taux sont bas. Il y a eu une baisse exceptionnelle essentiellement à cause des attentats du 11 septembre. Je pense que la Fed est vraiment prête à relever ses taux plus tôt que tard, pas parce qu’elle craint l’inflation, mais à titre préventif». Les réductions d’impôt créeront 800 000 emplois Les réductions d’impôt de 1 350 milliards de dollars décidées en 2001 permettront de créer 800 000 emplois dans le secteur privé d’ici à la fin de l’année et de tirer le pays de la récession, estime la Maison-Blanche. Un rapport publié par le Conseil économique de la Maison-Blanche affirme que les réductions d’impôt ont «accru les perspectives d’une solide reprise en 2002». Ces réductions ont injecté 126 milliards de dollars dans l’économie en 2001 et en 2002, ce qui devrait ajouter 0,5 point à la croissance en 2002 pour la porter à 2,7 %. Revenir sur les réductions d’impôt, comme le suggèrent les démocrates qui redoutent le retour au déficit budgétaire, coûterait 500 000 emplois en 2003 et ralentirait la croissance de 0,7 point, ajoute le rapport.
Après trois mois consécutifs de baisse, les prix à la production ont remonté en janvier aux États-Unis, sans pour autant exercer aucune pression sur l’économie, de l’avis des économistes. Ils ont progressé de 0,1 %. Toutefois sur un an, ils affichent une baisse de 2,6 %, ce qui est sans précédent depuis le recul de 2,9 % enregistré en février 1950, sous la présidence...