Sfeir s’interroge sur l’efficacité de la politique fiscale du gouvernement

Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, s’est demandé hier «jusqu’à quel point la politique fiscale du gouvernement avait réussi à relancer le cycle économique alors que les pressions sociales et économiques s’accentuent sur les citoyens qui ne sont plus en mesure de les supporter». Le patriarche Sfeir a estimé que «ces pressions menacent l’avenir des Libanais et les empêchent de vivre décemment et de préserver leur dignité». Le patriarche Sfeir a tenu ces propos devant une délégation du Front du peuple libanais, (qui regroupe notamment de nombreux membres de la colonie libaniase établie aux États-Unis), qu’il a reçue hier à Bkerké. Il a également exprimé son inquiétude de voir la vague d’émigration augmenter et causer le départ des capitaux et de la majorité des jeunes Libanais. D’autre part, le patriarche maronite s’est entretenu avec l’ambassadeur du Soudan à Beyrouth, Sayed Ahmed al-Bakhit, avec lequel il a passé en revue l’état des relations bilatérales entre le Liban et le Soudan.