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Actualités - CHRONOLOGIE

Washington fermerait les yeux sur les importations de brut irakien par la Syrie

Soucieuse de préserver sa coopération avec la Syrie dans sa guerre contre le terrorisme, l’Administration Bush ferme les yeux sur la forte hausse du volume de pétrole irakien acheté par Damas, en violation des sanctions de l’Onu, rapportait hier le Washington Post. Selon le journal, qui cite des sources industrielles et des responsables gouvernementaux, la Syrie aurait fortement accru ses importations après avoir assuré aux États-Unis qu’elle n’achèterait pas de pétrole irakien. Damas a démenti toute entorse au régime des sanctions. Si l’information se confirmait, Damas serait la principale source de revenus de Bagdad en dehors du programme pétrole contre nourriture de l’Onu. Les fonds syriens représentent pour Saddam Hussein l’un des seuls moyens d’entretenir son armée et d’acquérir des armes de destruction massive, poursuit le journal. «Ne vous y trompez pas, la question de l’oléoduc est un sujet sérieux et un objet de litige», a déclaré un responsable américain au journal. «Sommes-nous prêts à en faire un point de friction au risque d’affecter les relations entre nos deux pays ? Non. Nous devons nous montrer pragmatiques». Bien que la Syrie figure toujours sur la liste des pays accusés par Washington de soutenir le terrorisme, des responsables notent que Damas partage de plus en plus des renseignements sur les groupes extrémistes liés au réseau el-Qaëda, rapporte le Post.
Soucieuse de préserver sa coopération avec la Syrie dans sa guerre contre le terrorisme, l’Administration Bush ferme les yeux sur la forte hausse du volume de pétrole irakien acheté par Damas, en violation des sanctions de l’Onu, rapportait hier le Washington Post. Selon le journal, qui cite des sources industrielles et des responsables gouvernementaux, la Syrie aurait...