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Actualités - CHRONOLOGIE

Vie politique - « Le terrorisme naît de l’absence de stabilité », souligne le chef de l’État Lahoud confirme « le bien-fondé des positions libanaises »(photos)

Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a indiqué hier que l’absence de stabilité favorise l’émergence du terrorisme, en insistant sur le fait que le Liban est convaincu du choix pour lequel il a opté, à savoir consolider sa stabilité. Le président, qui a reçu dans la matinée une délégation de l’Union des associations des familles beyrouthines, a souligné que devant toutes les délégations internationales en visite au Liban, il répète sans cesse que le terrorisme naît de l’absence de stabilité dans n’importe quel pays du monde. «Quel choix devront donc soutenir les grandes puissances, notamment les États-Unis ? Est-ce celui de la stabilité ou du chaos ?», s’est-il demandé. Il a indiqué que le Liban a opté, lui, pour la consolidation de sa stabilité. «Nous sommes convaincus du bien-fondé de notre position à laquelle nous demeurons attachés, quelles que soient les difficultés», a renchéri le général Lahoud qui a aussi souligné que «l’unité de la position libanaise est plus que jamais nécessaire, étant donné les défis auxquels le pays est confronté, notamment sur le plan économique qui commande l’établissement d’une coordination entre l’État et les citoyens». S’adressant toujours à la délégation, le chef de l’État a affirmé que les Libanais «ont réussi, lorsqu’ils se sont unis, à libérer la grande partie de leur territoire». «Ils ont catapulté le Liban à une place de choix au niveau régional et international, ce qui a ennuyé Israël qui essaie aujourd’hui de ternir l’image du pays à l’extérieur et d’exercer des pressions sur lui afin de l’amener à réviser ses choix, oubliant que les mêmes tentatives avaient été effectuées, sans succès, dans le passé», a-t-il fait valoir. Le général Lahoud a ensuite insisté sur le fait que «l’application du principe du développement équilibré dans les régions ne signifie pas que Beyrouth sera privé de son droit au développement et à la modernité». Il a souligné qu’en dépit de ses moyens limités, l’État s’est toujours occupé de la capitale, estimant que les projets exécutés et en voie d’application «reflètent un intérêt accru pour Beyrouth qui est la capitale de la coexistence». Plus tard, le chef de l’État a reçu l’ambassadeur du Qatar, Abdallah ben Hamad el-Khater, qui lui a remis une lettre de l’émir Hamad ben Khalifa al-Thani, qui confirme la participation de son pays au sommet arabe, prévu en mars prochain à Beyrouth et qui annonce au général Lahoud qu’il présidera lui-même la délégation qatariote. Il a ensuite passé en revue la situation dans le pays, notamment sur le plan économique, avec l’ancien ministre des Finances, Georges Corm, avant de recevoir une délégation de l’Ordre des ingénieurs de Tripoli.
Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a indiqué hier que l’absence de stabilité favorise l’émergence du terrorisme, en insistant sur le fait que le Liban est convaincu du choix pour lequel il a opté, à savoir consolider sa stabilité. Le président, qui a reçu dans la matinée une délégation de l’Union des associations des familles beyrouthines, a souligné...