Association - Bruxelles assure le Liban de son soutien technique et financier Les investisseurs européens irrités par les « rigidités » et le manque de transparence(photo)

Le commissaire européen au Commerce, Pascal Lamy, a examiné hier avec les autorités libanaises le programme de travail des prochains mois pour relever le niveau de l’économie libanaise, afin qu’elle bénéficie pleinement de l’ouverture des frontières européennes prévue par l’accord d’association qui a été paraphé le 10 janvier dernier à Bruxelles. Car, explique Pascal Lamy, il ne suffit pas d’ouvrir les marchés, mais le système commercial doit intégrer les disciplines qui permettent au marché de fonctionner correctement. Les pouvoirs publics libanais «savent que les investisseurs européens ne viendront pas si les règles de base en matière de transparence, de sécurité et de prévisibilité ne sont pas là», a-t-il déclaré. «Les intentions sont là, il reste maintenant à les mettre en œuvre». À cet égard, les investisseurs ont manifesté «des irritations» face aux «rigidités», aux «petits monopoles» ou encore aux «pourcentages liés à des dispositifs plus ou moins légaux». Lors de ses entretiens avec le président de la République, le Premier ministre et le ministre de l’Économie et du Commerce, Pascal Lamy a eu l’occasion de vérifier que le Liban et l’Union européenne «étaient en phase en ce qui concerne leurs priorités». Bruxelles est disposée à apporter un soutien financier et technique au Liban pour qu’il réussisse un processus de libéralisation «par lequel il doit passer, avec ou sans l’Union européenne». PAGE 14