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Actualités - CHRONOLOGIE

Pas de dévaluation, pas d’abandon de la politique de stabilité monétaire

Dans la partie de sa réponse consacrée au volet interne, on notera surtout que le Premier ministre a affirmé qu’il était opposé à toute dévaluation de la monnaie nationale, une mesure qui, selon lui, mènerait à une inflation galopante et ferait perdre toute crédibilité au pays. «La Turquie a abandonné sa politique de stabilité monétaire malgré toute l’aide qu’elle obtient et malgré ses positions (proaméricaines). Le résultat est que l’intérêt sur sa livre a atteint 160 % et l’inflation 75 %, avec une Banque centrale contrainte de publier un bulletin mensuel sur ce phénomène», a déclaré M. Hariri dans sa réponse. Il a indiqué que certains États ou institutions internationales conseillent au Liban de procéder à une dévaluation, notamment pour diminuer la dette intérieure contractée en monnaie nationale. Mais, a-t-il estimé, «cela n’aurait pour résultat qu’une inflation et une hausse des taux d’intérêt, ainsi que la perte de confiance (des déposants) et une perte de notre crédibilité». M. Hariri a également fait état de paramètres politiques. En tant qu’«État», a-t-il assuré, le Liban «est dans le collimateur, et nous sommes poussés à une situation similaire à celle que nous observons dans des pays comme l’Argentine». Toutefois, le Premier ministre a indiqué que des mesures de privatisation marqueront l’année 2002. Si nous ne parvenons pas à la privatisation du secteur de la téléphonie mobile, de l’Électricité du Liban et de la Régie des tabacs , a-t-il affirmé, c’est que nous aurons fait face à une véritable déficience du gouvernement et des personnes en charge de ces dossiers. Des institutions internationales, dont la Banque mondiale, appuient les efforts du Liban en vue de développer la privatisation des entreprises publiques, qui devrait atteindre 2,7 mds USD. Le conflit libanais, un conflit politique Le Premier ministre avait entamé ce volet en répondant à l’intervention du député Farès Souaïd . Il a nié l’existence d’une quelconque volonté des communautés musulmanes sunnite et chiite d’«exclure» les communautés chrétiennes du pouvoir de décision. «Le voudraient-elles, qu’elles ne le pourraient pas. Et d’ailleurs, elles ne le veulent pas», a dit le Premier ministre, jugeant que ces propos confessionnels sont incontestablement «la chose la plus grave qui se soit dite» durant le débat parlementaire . «Le conflit au Liban est politique, il n’est pas confessionnel», a insisté M. Hariri. Par ailleurs, sans véritablement s’étendre sur la question, M. Hariri a admis que «de graves erreurs et des abus» existent, aussi bien dans l’exercice de la justice que dans le maintien de l’ordre ou le respect des libertés. «Nous devons tous œuvrer pour corriger ces erreurs et mettre fin aux abus» , a-t-il dit, non sans créditer les forces de l’ordre du mérite d’avoir fait du Liban «un pays beaucoup plus sûr que beaucoup d’autres».
Dans la partie de sa réponse consacrée au volet interne, on notera surtout que le Premier ministre a affirmé qu’il était opposé à toute dévaluation de la monnaie nationale, une mesure qui, selon lui, mènerait à une inflation galopante et ferait perdre toute crédibilité au pays. «La Turquie a abandonné sa politique de stabilité monétaire malgré toute l’aide qu’elle...