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Actualités - ANALYSE

DÉBAT BUDGÉTAIRE - Les « oui » l’emportent, mais le nombre de « non » a été très important L’avenir tient désormais aux promesses du gouvernement (photo)

Le budget 2002 du gouvernement Hariri a été voté hier. Sans surprises – à l’exception des «non». Qui ont augmenté, par rapport au vote de l’an dernier, de 250 %, passant de 7 à 18. Les membres de Kornet Chehwane (dont un appartenant au bloc Joumblatt), quatre députés de Jbeil, quatre de Zahlé, le tandem Husseini-Karamé ou le Hezbollah ont refusé (ou se sont abstenus de voter) – surtout pour des raisons politiques – un budget cuvée 2002 qui prévoit un déficit ramené à 40 % (2,6 milliards de dollars pour des dépenses de 6,3 milliards de dollars et des recettes de 3,7 milliards de dollars) contre 58 % en 2000 et 51 % en 2001. Un budget qui parie simplement – notamment avec l’introduction de la TVA et une privatisation tous azimuts – sur un indispensable redressement financier pour éviter une crise brutale, avec une dévaluation de la livre à la clé. Ce qui fait, en un mot comme en cent, que l’avenir du Liban économique aussi bien que politique ne tient plus désormais qu’aux promesses du gouvernement. Pages 2 et 3
Le budget 2002 du gouvernement Hariri a été voté hier. Sans surprises – à l’exception des «non». Qui ont augmenté, par rapport au vote de l’an dernier, de 250 %, passant de 7 à 18. Les membres de Kornet Chehwane (dont un appartenant au bloc Joumblatt), quatre députés de Jbeil, quatre de Zahlé, le tandem Husseini-Karamé ou le Hezbollah ont refusé (ou se sont abstenus...