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Actualités - OPINION

De noirs propos ont provoqué une vague de pessimisme

Une lourde responsabilité pèsera aujourd’hui sur les épaules du Premier ministre. Dans sa réponse aux critiques décapantes et, par moments, démoralisantes, qui ont marqué le débat budgétaire, Rafic Hariri devra dissiper le vent de pessimisme qui souffle, depuis la semaine dernière, sur l’ensemble du pays. Députés opposants, et même certains députés loyalistes, ont en effet tenu des propos si noirs qu’on croyait entendre, par moments, une oraison funèbre, alors même que le sens des responsabilités voulait que certains faits soient évoqués avec discrétion, pour ne pas précipiter, par un effet de panique, l’avènement de ce que l’on cherche à éviter. Car, pour certains, le Liban est comparable à un malade dont l’état de santé exige de renforcer sa volonté de vivre, plutôt que d’abattre encore plus ses forces, en lui annonçant qu’il n’a aucune chance de survivre. Ulcéré par certains des propos tenus au cours de la séance parlementaire, le chef du gouvernement avait profité du lancement du mois de soldes pour répondre de façon concise à ceux qui annonçaient la faillite du pays. Il y avait affirmé sa confiance dans l’avenir du pays et critiqué ceux qui, sciemment ou pas, entraînent les Libanais à désespérer de l’économie libanaise. Le vote du budget, aujourd’hui, ressemblera donc un peu à un vote de confiance. Encore que tout soit relatif, puisqu’il est «interdit» de toucher à la stabilité gouvernementale, sans un «feu vert» régional, qui n’existe pas encore. Mais plus que le vote du budget, c’est les signes réels d’espoir que le pays guette sur les lèvres du Premier ministre. Rafic Hariri réussira-t-il donc à retourner l’opinion en sa faveur et à insuffler un nouvel espoir dans l’esprit de Libanais tout étourdis par ce qu’ils ont entendu, et par la perspective d’une baisse pénible de leur niveau de vie que l’entrée en vigueur de la TVA leur fait craindre ? La réponse, aujourd’hui, dans l’hémicycle. Émile KHOURY
Une lourde responsabilité pèsera aujourd’hui sur les épaules du Premier ministre. Dans sa réponse aux critiques décapantes et, par moments, démoralisantes, qui ont marqué le débat budgétaire, Rafic Hariri devra dissiper le vent de pessimisme qui souffle, depuis la semaine dernière, sur l’ensemble du pays. Députés opposants, et même certains députés loyalistes, ont en...